Plusieurs diplomates précisent que, pour autant , il ne faut pas attendre de progrès majeur.
PUBLICITÉUne nouvelle tentative pour trouver une issue diplomatique à la guerre en Syrie. A la différence des précédentes initiatives (Genève-1, Genève-2), l’Iran sera cette fois associé. Téhéran est le principal allié du régime de Bachar al-Assad.
Les pourparlers commenceront ce jeudi soir à Vienne en Autriche. Et à partir de vendredi, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif sera donc présent aux côtés de ses homologues russe, américain, saoudien et turc. Les chefs de la diplomatie française, britannique et allemande seront également autour de la table.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, s’est d’ailleurs exprimé ce mercredi. Il a estimé qu’il ne fallait pas s’attendre à une avancée majeure. “Mais, a-t-il précisé, le fait de réunir dans une même pièce les principales puissances impliquées dans cette crise, c’est déjà une grande chose”.
On ne sait encore si des représentants du régime syrien et de l’opposition ont été conviés dans la capitale autrichienne.
Les différentes initiatives pour parvenir à une sortie de crise ont jusque-là toujours échoué, l’un des points de blocage étant le sort réservé de Bachar Al-Assad.
La guerre en Syrie dure depuis 2011. Elle a fait plus de 250 000 morts, selon l’ONU (voir ici)
- avec agences