Pointée du doigt, la Belgique s’efforce de faire avancer l’enquête trois jours après les attentats de Paris. Deux des sept hommes qui avaient été
Pointée du doigt, la Belgique s’efforce de faire avancer l’enquête trois jours après les attentats de Paris. Deux des sept hommes qui avaient été arrêtés sur le sol belge ont été inculpés pour terrorisme. Ils seraient revenus de Paris dans la même voiture que Salah Abdeslam, le suspect numéro un. En revanche, lui court toujours, et la vaste opération policière menée dans la commune bruxelloise de Molenbeek pour le retrouver n’a rien donné.
Salah Abdeslam, un Français résidant en Belgique, a loué l’une des voitures utilisées par les tueurs. L’un de ses frères, Brahim, s’est fait sauter vendredi soir dans l’Est parisien. L’autre, Mohammed, a été relâché par la police belge. Il a un alibi et assure n’avoir eu aucun contact avec le fugitif.
“Pour ce qui concerne mon frère, nous ne savons pas où il se trouve actuellement, nous ne savons pas, avec les tensions qu il y a, s’il osera se rendre ou pas à la justice”, a-t-il dit aux journalistes massés devant son domicile.
L’enquête progresse néanmoins et l’on connaît désormais l’identité de cinq des sept kamikazes qui ont ensanglanté Paris. Parmi eux, Samy Amimour, un Français suivi pour radicalisation et mis en examen en 2012. Figurerait aussi parmi les kamikazes un Syrien entré en Europe avec un groupe de migrants. Mais son passeport, retrouvé au stade de France, pourrait être un faux.