Certains tableaux ont été prêtés pour la première fois. La quasi-totalité de l'oeuvre du peintre flamand est exposée à l'occasion des 500 ans de sa mort.
Le “faiseur de diables” a enfin sa grande exposition. Une très grande partie des oeuvres de Jérôme Bosch, peintre primitif flamand, est, pour la première fois et à l’occasion des 500 ans de sa mort, exposée dans son village natal de Bois-Le-Duc, aux Pays-Bas.
Peintre halluciné du paradis et de l’enfer, du rêve et du cauchemar, Bosch, de son vrai nom Jheronimus Van Acken, fascine toujours.
“Jérôme Bosch est un artiste hors du commun, affirme Charles de Mooij, directeur du musée de Noordbrabant, car sa très grande originalité et sa très grande créativité continuent d’inspirer encore aujourd’hui des artistes du monde entier. Donc 500 ans après sa mort il est toujours vivant, et cela est dû à la façon dont il dépeint les rêves les plus étranges des hommes”.
Sur dix-sept tableaux et triptyques présentés jusque début mai, douze ont été restaurés et certains n’avaient jamais été exposés aux Pays-Bas. Le “Chariot de Foin”, par exemple, a été prêté par le Prado à Madrid pour la première fois en 450 ans. Le “Jardin des Délices”, lui, est resté à Madrid, mais une copie est visible à l’exposition du Noordbrabant Museum.