Des hurlements, des pleurs… A Rio de Janeiro, après le vote des députés en faveur de la destitution de Dilma Rousseff, on pouvait aussi entendre des
Des hurlements, des pleurs… A Rio de Janeiro, après le vote des députés en faveur de la destitution de Dilma Rousseff, on pouvait aussi entendre des invectives.
“Fascistes, fascistes !”, clame Maria de Jesus Lima, qui s’oppose, poings levés, à cette procédure visant la présidente brésilienne.
“Ce Congrès fasciste veut mener un coup d’Etat contre la démocratie brésilienne. Mais ils n’y arriveront pas. Nous résisterons et nous poursuivrons la lutte pour la démocratie. Nous ne lâcherons rien, nous lutterons dans chaque coin du pays”, assène-t-elle.
Ce dimanche soir, près de 80 000 Brésiliens ont suivi sur des écrans géant, devant le Congrès, le vote des députés.
Environ un tiers d’entre eux étaient des partisans de Dilma Rousseff.
“Cunha dehors !”, ont-il clamé, à l’attention d’Eduardo Cunha, président de l’Assemblée et instigateur de la procédure visant à chasser du pouvoir Dilma Rousseff.
“Je suis venu de Sao Paulo, les gens viennent de tout le Brésil, et les Brésiliens de la capitale étaient aussi présents. Il y a beaucoup de monde, conscients des enjeux de ce qui en train de se passer”, déclare l’un d’eux, Lililan Cristina de Coales.
Entre colère et déception, nombre de partisans de Dilma Rousseff, la mine dépitée, ont commencé à quitter les lieux, avant même que ne soit annoncé le résultat final du vote au Congrès.
Avec agences