Le président turc n'acceptera pas toutes les exigences de Bruxelles pour obtenir une suppression des visas pour les citoyens turcs. Dans un discours à Istanbul, il a refusé de redéfinir la loi ant
Recep Tayyip Erdogan n’acceptera pas toutes les exigences de Bruxelles pour obtenir une suppression des visas pour les citoyens turcs. Dans un discours à Istanbul, le président a refusé ce vendredi de redéfinir la loi antiterroriste, jugée trop large par l’Union européenne. La récente manifestation de sympathisants du PKK à Bruxelles lui reste en travers de la gorge.
Erdogan a adressé un message aux pays de l’Union : “Vous laissez les terroristes installer des tentes, leur offrant ainsi l’occasion de s’exprimer au nom de la démocratie. Et ensuite, vous nous demandez de changer la loi antiterroriste pour lever les visas. Alors désolé, nous irons de notre côté et vous du vôtre.”
Turquie: l'ambassadeur de Belgique convoqué pour une tente du PKK dressée à Bruxelles https://t.co/EDokVjwU1I
— RTBF info (@RTBFinfo) 20 mars 2016
Recep Tayyip Erdogan a également profité de ce discours pour rappeler l’importance, pour la Turquie, de passer d’un système parlementaire à un régime présidentiel :
“Le régime présidentiel n’est pas lié directement à moi. Une nouvelle Constitution et un système présidentiel sont une nécessité urgente”, a déclaré le président turc qui souhaite soumettre rapidement cette réforme à référendum.
L’homme fort de la Turquie s’exprimait au lendemain de l’annonce de la démission du Premier ministre Ahmet Davutoglu, sur fond de divergences avec le chef de l’Etat. Les deux hommes se sont opposés récemment sur plusieurs dossiers, notamment sur celui des migrants.
Turquie: après le départ de Davutoglu, Erdogan vers un pouvoir incontestable https://t.co/ipGluCttpj#AFPpic.twitter.com/yvHK8h5iLH
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Turquie : Erdogan aura “plus d'influence sur l'AKP et le gouvernement” après le départ d'Ahmet Davutoglu https://t.co/TwLixO6JBG
— euronews en français (@euronewsfr) 5 mai 2016