Les deux candidats à la présidentielle américaine ont pris la route d’une campagne électorale féroce, très disputée, et parfois aussi chahutée.
Les deux candidats à la présidentielle américaine ont pris la route d’une campagne électorale féroce, très disputée, et parfois aussi chahutée.
Comme ce mardi, à Las Vegas, où des militants de la cause animale ont désarçonné HIllary Clinton en plein speech. Intervention éclair d’un agent des services secrets, qui rassure :
“Keep talking“, glisse-t-il à la candidate démocrate.
“Ok, nous continuons de parler… Apparemment ces gens sont là pour protester contre Trump, parce que Trump et ses enfants ont tué beaucoup d’animaux, donc merci de le relever”, lance la démocrate, aujourd’hui en tête de près de 7 points dans les sondages selon une moyenne de diverses estimations.
Le discours de Donald Trump à Portland dans le Maine a également fait l’objet de quelques perturbations. On pouvait voir des bras levés dans la foule, brandissant la constitution. La scène fait référence à une controverse, née quelques jours plus tôt, après que le candidat républicain a critiqué le père d’un soldat américain musulman tué en Irak.
“C’est assez grossier, quand on y réfléchit, réagit l’intéressé. Vous avez des gens qui vous interrompent constamment. Mais en réalité, ça n’arrive pas si souvent. Un peu aujourd’hui, mais je pourrais presque dire que mes contestataires me manquent…”
Lui n’est pas un contestataire. Clint Eastwood, républicain conservateur notoire, a affiché clairement sa préférence pour Trump dans ce duel pour la Maison Blanche, dans un entretien au magazine Esquire publiée mercredi.
Clint Eastwood gets candid about Trump, Hillary, and America's 'Kiss-ass generation': https://t.co/Kapvy43y4Spic.twitter.com/cl7GuMPM5j
— Esquire (@esquire) 4 août 2016
Et s’il concède que sa rhétorique est parfois “idiote”, il énonce un ras-le bol du “politiquement correct, des ronds-de-jambe” et pourfend une génération de ‘lèche-botte”, de “lavettes”.
Avec AFP
