“Divines”, c’est l’histoire de deux gamines de banlieue.
PUBLICITÉ“Divines”, c’est l’histoire de deux gamines de banlieue. Un film qui part des clichés pour mieux les dépasser.
Il a été réalisé par Houda Benyamina. Son parcours c’est celui d’une adolescente de l’Essonne, en banlieue parisienne. Virée de l‘école, inscrite en CAP coiffure, mais qui va se choisir une autre voie, une autre vie grâce à une rencontre.
Houda Benyamina : “J’ai eu un surveillant qui s’appelait Grégory Protche qui m’a mis entre les mains ‘Médée ‘de Pasolini et un livre ‘Voyage au bout de la nuit’. Et grâce à l’art, moi j’ai pu ma colère en tout cas la mettre au service de mon art.”
Sa jeune héroïne Dounia va se perdre en rêvant tout à la fois de richesse et de dignité.
Houda Benyamina : “Dounia, elle aspire au dieu argent, elle aspire à la résussite et aux belles voitures, elle a envie de partir à Phuket. Et en même temps j’ai l’impression qu’il faut aussi se reconnecter à notre besoin intime qui est la spiritualité. Pour moi la société dans laquelle je vis, peut-être les questions qu’on doit se poser c’est les valeurs.”
Dans cette cité de Montreuil des jeunes tournent un court métrage, et si Houda Benyamina leur rend visite, ce n’est pas par hasard.
C’est là qu’il y a 10 ans, elle a créé l’association “1000 visages” – pour former au cinéma des jeunes qui n’y ont pas accès. Depuis ce sont des dizaines d’entre eux qui se lancent dans la réalisation encadrés par des professionnels.
Le film “Divines” sort sur les écrans il a été couronné par la Caméra d’Or à Cannes un prix qui récompense un premier long métrage.