Une visite pour tenter d’apaiser les banlieues… Douze jours après l’affaire “Théo”, François Hollande s’est rendu à Aubervilliers, où il a visité une mission locale et rencontré des…
Une visite pour tenter d’apaiser les banlieues… Douze jours après l’affaire “Théo”, François Hollande s’est rendu à Aubervilliers, où il a visité une mission locale et rencontré des habitants. Mais après une nouvelle nuit de violences et d’interpellations à la périphérie nord de Paris, difficile d‘éteindre l’incendie. D’où cet appel du président français aux représentants de l’autorité publique :
“Il n’y a pas de vie en commun s’il n’y a pas de respect. Le respect, c’est celui qui est dû à ces jeunes quand ils sont contrôlés, lorsqu’ils sont eux-mêmes confrontés à des situations de violence. Le respect.”
Même message aux provocateurs et aux casseurs. En douze jours, plus de 200 voitures ont notamment été incendiées.
“Le respect, c’est celui que nous devons avoir tous à l‘égard des institutions, de la police, de la justice, a ajouté le président français. Le respect, c’est aussi à l‘égard des biens publics, de la propriété privée. S’il y a des manifestations – et il y a en France le principe de la liberté de manifester – il n’y a pas l’autorisation de casser.”
A l’origine de ces violences urbaines, l’agression du jeune Théo lors de son interpellation le 2 février par quatre policiers. Trois ont été mis en examen pour violences, le quatrième pour viol. Le jeune homme est toujours hospitalisé.
Les banlieues sous François Hollande : trois renoncements et deux échecs https://t.co/St18xuyyVPpic.twitter.com/zvciwpj9wz
— L'Obs (@lobs) February 14, 2017