La Russie a demandé à Damas d'interrompre ses frappes aériennes.
Après les rencontres d’Astana qui se sont avérées peu concluantes, c’est sous l‘égide cette fois des Nations unies que les pourparlers de paix en Syrie ont repris ce jeudi à Genève pour tenter de mettre un terme à six ans de conflit.
Staffan de Mistura, l‘émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, va s’entretenir en bilatéral avec toutes les parties en présence dont le délégué syrien à l’ONU Bachar Al-Jaafari.
Mais l’heure n’est pas à l’optimisme alors que les combats se poursuivent aux quatre coins du pays.
Pour Omar kouch, “journaliste syrien”: http://www.lemonde.fr/syrie/article/2017/01/23/les-pourparlers-de-paix-sur-la-syrie-ont-commence-a-astana-au-kazakhstan_5067382_1618247.html proche de l’opposition, “‘il sera difficile d’obtenir un accord durant ce round de négociation, car les États-Unis sont les grands absents. Ils préférent jouer un rôle d’observateur plutôt que de jouer un rôle efficace, et cela affaiblit le résultat de ces négociations”.
#Syrie. L’absence d’accord russo-américain pèse sur la rencontre de Genève https://t.co/Ndr76WWW9Upic.twitter.com/oSQNof4xb3
— Courrier inter (@courrierinter) 23 février 2017
Moscou, de son côté, a demandé à son allié, le régime syrien, de suspendre les frappes aériennes durant les négociations dont l’objectif est de préparer la transition politique de la Syrie.
Une transition compliquée pour ne pas dire impossible : selon des estimations, l’opposition syrienne ne contrôlerait actuellement que 13% du territoire.
#Syrie: reprise des pourparlers de paix à #Genève sans grand espoir https://t.co/p2sm5ZDmoN#AFPpic.twitter.com/Waj0crIo5y
— Agence France-Presse (@afpfr) 23 février 2017
Avec Agences