Soutien du terrorisme, annexion de la Crimée, l'Ukraine réclame des comptes à la Russie devant la Cour international de Justice de l'Onu.
Devant la Cour internationale de Justice, la Russie fait face aux accusations de l’Ukraine.
Mi-janvier, Kiev a réclamé à la plus haute juridiction de l’ONU qu’elle se prononce sur l’attitude de la Russie, dans plusieurs dossiers :
-l’Ukraine maintient que Moscou soutient le “terrorisme” dans le conflit avec les rebelles séparatistes dans l’est de l’Ukraine.
-Kiev accuse le Kremlin d’avoir une responsabilité dans le crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines abattu par un missile en juillet 2014 dans l’est de l’Ukraine, ce que dément Moscou.
-Et enfin l’annexion de la Crimée :
“Le fait que ce soit une mauvaise chose que la Crimée soit retournée dans le giron russe n’a pas fait l’objet de procédures juridiques jusque là, remarque l’expert Andrei Stavitskiy. Le tribunal de La Haye peut trancher, ce qui donnera à l’Occident une preuve juridique que la Russie est un agresseur et Poutine un tyran.”
Pour justifier l’annexion, la Russie met en avant le référendum, largement soutenu il y a deux ans par les Criméens.
“Je voudrais que le monde comprenne que ce n’est pas une annexion, dit Lada, c‘était le souhait légitime des Criméens. On voulait vraiment retourner en Russie et on a réussi.”
“Le tribunal de La Haye doit débouter l’Ukraine”, ajoute Ava.
Outre l’annexion de la Crimée, l’Ukraine condamne la façon dont la Russie discrimine dans la péninsule la minorité tatar. Moscou est accusé de mauvais traitements et de réprimer l’expression politique et culturelle de l’identité tatar.