Les opérations en cours contre l'EI sont sources de tensions.
La lutte contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie est au centre d’une réunion trilatérale entre les chefs d‘état-major turc, américain et russe. Ils discutent à Antalia des différentes opérations en cours contre l’EI, qui ont fait naître des tensions entre les différentes forces en présence sur le terrain syrien, chacun supportant des groupes différents.
Dans le nord de la Syrie, les Américains soutiennent la coalition arabo-kurde (Forces démocratiques syriennes), qui a repris à l’EI la ville de Manbij, alors que les Turcs soutiennent les rebelles syriens qui ont reconquis la localité d’Al-Bab. Entre les deux, la Russie soutient l’armée de Bachar al-Assad.
Preuve de ces tensions, la Turquie refuse de s’associer à une offensive sur Raqqa, qui inclurait les combattants kurdes, pourtant en première ligne dans la lutte contre l’Etat islamique, mais qu’Ankara considère comme liés au PKK.
La Turquie menace même de déloger les Kurdes de Manbij, ce qui a poussé Washington à déployer des soldats dans la zone pour éviter des affrontements.
Les chefs d'Etat-major turc, américain et russe en #Turquie pour discuter de l'#Irak et de la #Syriehttps://t.co/viwH0GneUdpic.twitter.com/mdQNJoVHIe
— RT France (@RTenfrancais) 7 mars 2017
Avec Agences