Les socialistes espagnols se rangent derrière le gouvernement

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Par Vincent Ménard
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Le leader du PSOE, Pedro Sanchez, condamne les velléités indépendantistes des dirigeants catalans.

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Non à la sécession, mais oui à un Etat fédéral : c’est la position réaffirmée des socialistes espagnols.

Leur leader Pedro Sanchez a lancé ce lundi un appel au président de la région de Catalogne, Carles Puidgemont.

Lors d’une conférence de presse tenue à Barcelone, il lui a demandé de “tout arrêter”, en l’enjoignant à ne pas faire de déclaration unilatérale d’indépendance.

Pedro Sanchez, secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) : “Le premier qui doit parler est Monsieur Puigdemont, mais je lui ai dit que : premièrement, nous étions engagés dans la voie du dialogue et qu’il fallait d’abord épuiser tous les recours, et deuxièmement, je lui ai redit notre engagement à soutenir la réponse de l’Etat afin d’empêcher de casser l’intégrité territoriale de notre pays et l’ordre constitutionnel de notre pays. Sur cette base, je peux déjà vous dire que les socialistes soutiendront une réponse constitutionnelle.”

Una DUI no tiene cabida en un Estado de derecho. Apoyaremos una respuesta constitucional si se intenta quebrar la convivencia. pic.twitter.com/oll5Qh6WpB

— Pedro Sánchez (@sanchezcastejon) 9 octobre 2017

La réponse de l’Etat, ce pourrait être le déclenchement – totalement inédit – de l’article 155 de la Constitution qui permet de suspendre l’autonomie d’une région pour, en quelque sorte, une mise sous tutelle.

La menace a été brandie ce week-end par le Premier ministre espagnol, le conservateur Mariano Rajoy.

Quant à la numéro 2 du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, elle a déclaré ce lundi que Carles Puidgemont était un “fanatique qui cherchait à précipiter la Catalogne vers l’abîme”.

Santamaría ve “asustados” y “divididos” a los independentistas y pide frenar a Puigdemont. https://t.co/SoaJSAP2ispic.twitter.com/Qlpcb0fw99

— EL MUNDO (@elmundoes) 9 octobre 2017

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