Les voitures progressivement chassées des villes

Les voitures progressivement chassées des villes
Par Vincent Ménard

Bannir du coeur des cités les véhicules les plus polluants, tel est l'objectif affiché par les maires de quelques-unes des plus grandes villes de la planète.

Les maires de 12 grandes villes, de Los Angeles à Tokyo, en passant par Londres, Barcelone ou Mexico, étaient réunis à Paris ce lundi pour annoncer des mesures visant à lutter contre le réchauffement climatique.

Les élus concernés se sont engagés à n’acheter que des bus “propres” à partir de 2025, à tendre vers le “zéro émission” d’ici 2030, et à mettre en oeuvre plusieurs solutions pour diminuer la pollution.

Anne Hidalgo, maire de Paris : “Nous nous engageons à mettre en oeuvre dans nos villes des politiques centrées sur les personnes qui vivent dans nos villes, favoriser la marche et le cyclisme, rendre accessible le transport public et partagé à tous les citoyens, réduire le nombre de véhicules dans nos rues en commençant par les plus polluants, abandonner progressivement l’utilisation des véhicules à combustible fossile.”

Anne Hidalgo veut bannir de la capitale les véhicules diesel d’ici 2025 et les véhicules à essence cinq ans plus tard.

En revanche, elle se dit opposée à l’idée d’un “péage urbain”, comme cela existe dans d’autres grandes villes.

A Londres, les conducteurs des voitures les plus polluantes doivent s’acquitter depuis ce lundi d’une nouvelle taxe d’un peu plus de 11 euros.

Qui vient s’ajouter à celle de 13 euros déjà en vigueur depuis 2003 pour pouvoir circuler dans le coeur de la cité tous les jours, sauf le week-end.

Au Royaume-Uni, selon des chiffres officiels, la pollution de l’air tue chaque année plus de 40.000 personnes.


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