L'ancien ministre catalan Santi Vila est sorti de prison

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Par Vincent Ménard
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Il a été libéré sous caution, mais huit autres ex-ministres restent placés en détention provisoire.

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Le dirigeant catalan Santi Vila n’aura passé qu’une nuit derrière les barreaux.

L’ancien ministre des entreprises a été libéré ce vendredi après le paiement d’une caution de 50.000 euros.

Son passeport a été confisqué, il a été placé sous contrôle judiciaire, il a interdiction de quitter le territoire et il devra pointer au tribunal tous les quinze jours.

Santi Vila, ancien ministre catalan : “Je pense qu’ils ont pris des mesures disproportionnées. Nous sommes confiants sur le fait que nous finirons par trouver une solution pour mettre un terme à cette situation incompréhensible pour les démocrates du monde entier.”

L’ancien maire de Figueras s‘était démarqué des huit autres ministres destitués et placés en détention préventive en démissionnant à la veille de la proclamation unilatérale d’indépendance du 27 octobre.

Les responsables de deux puissantes associations séparatistes ont aussi été emprisonnés, et le recours formé par leurs avocats pour obtenir leur remise en liberté vient d‘être rejeté.

Jailed Catalonia leader Santi Vila to leave jail after paying bail https://t.co/V0yALD0GwGpic.twitter.com/LDIYzjtk5A

— Reuters Top News (@Reuters) 3 novembre 2017

Pendant ce temps, le gouvernement espagnol – par la voix de son porte-parole – promet que les élections régionales anticipées prévues en Catalogne le 21 décembre seront totalement démocratiques et transparentes.

Le parti dirigé par Carles Puigdemont appelle à la constitution d’un front uni de tous les indépendantistes en vue de ce scrutin.

A Barcelone, la présidente du Parlement catalan Carme Forcadell avait les larmes aux yeux en reprenant le travail sous les applaudissements nourris de ses collègues.

Toujours à Barcelone, des manifestants ont occupé des voies dans la gare et des étudiants ont défilé pour réclamer la libération des ex-ministres poursuivis pour “sédition”, rébellion” et “détournement de fonds publics”.

Ils encourent jusqu‘à 30 ans de prison.

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