Selon le vice-président américain, le plan de paix de Washington dépend maintenant de « quand les Palestiniens décideront de revenir à la table des négociations ».
Le vice-président américain Mike Pence s'est recueilli devant le mur des Lamentations au dernier jour d'une visite où les dirigeants palestiniens ont refusé tout contact avec lui.
Mike Pence a déclaré que le plan de paix en préparation à la Maison Blanche dépend maintenant de la décision des Palestiniens à revenir à la table des négociations.
Pour l'heure, les Palestiniens avaient appelé à la grève pour protester contre la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël.
Ce mardi à Ramallah, Hébron et Naplouse la majorité des commerces sont restés fermés.
"Nous préférons rester fermés, quitte à aujourd'hui perdre de l'argent » dit ainsi un commerçant. « Le message politique que nous leur adressons est que la question de Jérusalem est plus importante que les affaires, le travail ou l'argent."
"Nous avons vécu 70 ans sous l'occupation, il est temps maintenant de se lever et de déclarer Jérusalem capitale de la Palestine" reprend en écho un passant.
Avant son départ, le vice-président américain Mike Pence a dit comprendre le mécontentement des Palestiniens dont les dirigeants estiment aujourd'hui que Washington n'est plus en position d'être le principal négociateur de paix au Proche-Orient.