11 milliards de dollars pour soutenir le Liban

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Par Julien Pavy avec AFP
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À Paris, une cinquantaine de pays et d'institutions se sont engagés à mobiliser plus de 11 milliards de dollars en dons et en prêts pour relancer l'économie libanaise et soutenir la stabilité du pays.

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La communauté internationale est au chevet du Liban. À Paris, 41 pays et une dizaine d'institutions se sont engagés à mobiliser plus de 11 milliards de dollars en dons et en prêts pour relancer l'économie libanaise et soutenir la stabilité du pays après des années de crise, due notamment à la guerre en Syrie.

L'Arabie Saoudite a annoncé le renouvellement d'une ligne de crédit d'un milliard de dollars, alors que la Banque mondiale a promis à Beyrouth plus de 4 milliards de dollars pour stimuler la croissance et créer des emplois.

Remettre à niveau les infrastructures

De son côté, la France, allié historique du Liban, va accorder à Beyrouth 550 millions d'euros.

"D'une part, le Liban a besoin d'investissements importants pour remettre à niveau ses infrastructures de base qui aujourd'hui ne lui permettent plus de fournir à tous ses citoyens les services publics essentiels dans de bonnes conditions. Et d'autre part, le Liban a besoin de réformes d'ampleur de son économie, de réformes structurelles et sectorielles", a déclaré le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian.

La "stabilité de notre monde à tous"

Pour le Premier ministre libanais, Saad Hariri, l'enjeu va bien au-delà des frontières du Liban : "Je vous le dis en toute franchise, il ne s'agit pas de la stabilité du Liban seul, il s'agit de la stabilité de la région, et donc de notre monde à tous."

Le Liban est après la Turquie le pays ayant accueilli le plus de réfugiés syriens : près d'un million, soit environ un quart de sa population. Or, cet afflux de réfugiés a lourdement pesé sur son économie, ses infrastructures et ses services sociaux, déjà fragiles. Avant la crise syrienne, la croissance du PIB libanaise avoisinait les 8 %, elle est aujourd'hui à près de 2 %.

À la crise économique, s'ajoute une crise politique profonde, avec en toile de fond une guerre d'influence entre l'Arabie Saoudite et l'Iran. Dans un mois, auront lieu au Liban les premières élections législatives depuis neuf ans.

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