L'UE soutient l'éducation des enfants réfugiés en Turquie

L'UE soutient l'éducation des enfants réfugiés en Turquie
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Le prorgramme 'Transfert d’espèces conditionnel en faveur de l’éducation' vise à encourager la scolarisation des enfants en Turquie. Mais à ce stade, seuls deux tiers des besoins financiers pour 2018 sont couverts

PUBLICITÉ

Au programme de The Brief aujourd’hui, nous examinons le programme “Transfert d’espèces conditionnel en faveur de l’éducation”, qui reçoit un soutien financier de l’Union européenne pour encourager la scolarisation des enfants réfugiés en Turquie.

La Turquie est le pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés au monde : elle compte près de 4 millions de réfugiés, principalement syriens, dont près de la moitié sont mineurs. Et parmi les enfants en âges d‘être scolarisés, 40% ne sont pas inscrits à l‘école. Une situation qui augmente leur risque d‘être mis au travail, mariés ou en détresse émotionnelle.

Abdul-Kadir et Zaynab Alrifai vivent dans le district de Sultanbeyli, à Istanbul. Ils sont arrivés de Homs il y a 4 ans et ne veulent pas que leurs 5 enfants fassent grossir ces statistiques. C’est pour cette raison qu’ils ont choisi de les envoyer au centre d‘éducation temporaire. « La vie nous a montré que nous pouvons surmonter les difficultés par la connaissance » explique Abdul-Kadir Alrifai, ancien apiculteur. « C’est pourquoi nous devons éduquer nos enfants, pour qu’ils forment une génération capable de construire un pays correctement. Ce qui ne sera possible que grâce à la connaissance. »

Les enfants d’ Abdul-Kadir font partie des 330 000 enfants bénéficiant d’un transfert conditionnel d’argent pour l‘éducation depuis mai 2017. Comme ils vont à l‘école, leurs parents reçoivent entre 6 et 11 euros par enfant, par mois, sur une carte de débit. Ce projeté, créé en 2003 pour les enfants turcs, a été étendu aux réfugiés grâce à l’argent des donateurs internationaux (UE, USA et Norvège) dans le cadre du partenariat avec l’Unicef ​​et le Croissant-Rouge turc. Les parents des enfants participants au programme reçoivent entre 6 et 11 euros par enfant et par mois.

L’UE a pour sa part contribué à ce programme à hauteur de 34 millions d’euros . L’ambassadeur de l’UE en Turquie nous a confirmé qu’il maintiendra l’accord de 2016 pour stopper les flux migratoires, malgré les inquiétudes liées à l‘état de droit en Turquie et les opérations militaires menées dans la province kurde syrienne. Christian Berger parle même de plus de financement et un programme de relocalisation renouvelé. « Nous sommes dans la phase où nous envisageons de donner 3 milliards d’euros supplémentaires, afin d’atteindre 6 milliards d’euros au total. Il y a quelque chose qui se prépare et c’est vraiment nouveau: c’est un programme de relocalisation volontaire. Nous sommes en train de finaliser les structures pour ça . »

Après 7 ans de guerre et sans solution politique en vue, le gouvernement turc promet qu’il consentira à un effort plus important pour l’intégration. Intégrer progressivement les centres scolaires provisoires pour les syriens dans le système éducatif national et encourager les plus jeunes enfants à intégrer directement les écoles publiques. Pas de récréation prévue.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Les politiques de l'UE mettent en péril l'indépendance alimentaire, selon un sondage

Le Parlement européen "examine" les allégations selon lesquelles des membres ont été payés pour diffuser de la propagande russe

L'Ukraine n'est pas entièrement satisfaite du nouvel accord européen sur les céréales, selon le ministre de l'agriculture