Émeutes à Nantes après la mort d'un jeune, tué par la police

Émeutes à Nantes après la mort d'un jeune, tué par la police
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Par Cyril Fourneris
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Le calme n'est revenu qu'au petit matin. L'IGPN a ouvert une enquête sur la mort du jeune homme de 22 ans lors d'un contrôle de police.

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Ce matin dans le Cube, nous revenons sur les violences urbaines de la nuit dernière à Nantes, dans le nord-ouest de la France. Trois quartiers de la ville ont connu une subite flambée de violences après la mort d’un jeune homme, tué par balle par un policier lors d’un contrôle.

Incendies et affrontements

De nombreuses vidéos publiées sur l'application Snapchat montraient des voitures et poubelles brûlées ainsi que des affrontements entre policiers et habitants. Un centre commercial a aussi été partiellement incendié. Les faits ont eu lieu dans le quartier de Breil, où est mort le jeune homme, puis dans celui de Malakoff et enfin des Dervallières. La situation s’est calmée autour de 3 heures du matin.

Le lendemain matin, les habitants découvrent les stigmates de la nuit de violences, comme ici aux Dervallières.

Un événement, deux versions

D'après la police, un équipage de CRS a arrêté une voiture autour de 20h30 mardi soir. Le conducteur a fait mine de sortir avant de faire marche arrière et de percuter un policier. Son collègue a fait feu et le jeune homme de 22 ans a été touché à la carotide. Il est mort à l’hôpital peu de temps après.

Une version contredite par jeune homme anonyme, interrogé par une journaliste présente sur les lieux. Ce dernier assure avoir témoigné de la scène et décrit une exécution :

La victime était recherchée

Daniel Chomette, secrétaire général du syndicat Unité-SGP police FO, a déclaré sur franceinfo que l'homme "faisait l'objet d'un mandat d'arrêt" pour vol en bande organisée. Originaire de région parisienne, il "s'était mis au vert dans la région nantaise", selon une source citée par la chaîne d'information, qui précise que sa voiture était surveillée en raison de soupçons de trafics de stupéfiants.

La présence policière a été intensifiée sur place. L’IGPN, la "police des polices", a annoncé avoir ouvert une enquête pour faire la lumière sur sa mort.

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