Les mouvements politiques pan-européens veulent peser lors des élections de 2019

Les mouvements politiques pan-européens veulent peser lors des élections de 2019
Par Euronews
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Les citoyens de l’Union européenne seront appelés aux urnes en mai 2019 pour renouveler le Parlement européen. De nouvelles formations espèrent bien s’imposer sur l’échiquier politique.

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Le Parlement européen prend sa pause estivale. Après l'été les partis politiques vont accélérer la préparation des élections européennes de mai 2019. Si le principe des listes transnationales a été rejeté, de nouveaux mouvements pan-européens entendent bien se faire une place dans l'hémicycle. Diem25 fait partie de ces nouvelles formations. Fondé par l'ancien ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, le groupe se définit comme progressiste. Pour Davide Castro, responsable des réseaux sociaux de Diem25, la question n’est pas de "choisir entre l'un ou l'autre, il y a une troisième option". Le jeune homme insiste sur les racines pro-européennes de son mouvement tout en étant critique à l’encontre de "l'Europe actuelle et de ses politiques d'austérité qui contribuent à la montée de la droite nationaliste qui déchire l'Europe".

Davide Castro, responsable résaux sociaux de Diem25

Diem25 est composé de collectifs nationaux présents au Royaume-Uni, en Belgique, en Allemagne, en France, au Portugal, en Espagne, en Grèce et en Italie. A l'issue de la campagne la formation espère bien passer le seuil pour entrer au Parlement européen. Pour cela il faut obtenir 25 élus répartis dans 7 Etats membres différents. Cet objectif est accessible pour Davide Castro. "Diem25 peut compter sur 70 000 membres, plus des centaines de milliers de membres d'autres partis", assure-t-il avec optimisme.

VOLT est un mouvement similaire. Fondé au plus proche des citoyens, il a émergé après le référendum britannique sur le Brexit en 2016. VOLT refuse le schéma gauche-droite. La formation s'appuie sur des groupes de travail à travers l'Europe et compte même des partis politiques en Espagne, en Italie, en Allemagne ou encore en Belgique. "Nous souhaitons aller un cran plus haut, nous voulons arriver avec une approche complètement innovante, qui ne s'est jamais vue en politique", affirme Stephanie Le Clercq, responsable de la communication du mouvement. 

Stephanie Le Clercq, chargée de la communication de VOLT

A l'instar des partis traditionnels, ces formations veulent désigner des figures comme candidats pour mobiliser l'électorat. VOLT compte mener la campagne à différents niveaux. "Nous avons une équipe européenne qui organise des événements à travers l'Europe et en plus de cela nous avons une forte diffusion sur les réseaux sociaux que nous voulons faire progresser", précise Stephanie Le Clercq

A l'autre bout du spectre politique, l'ancien conseiller du président américain, Steve Bannon, veut aussi créer une fondation en Europe appelée Le Mouvement. L'objectif est mobiliser les formations populistes et d'extrême droite dans les Etats membres.

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