Les visiteurs ne pourront plus rester que 30 jours sur l'île.
C'est un lieu aux statues mystérieuses, un environnement unique qui attire chaque année des milliers de touristes. Le gouvernement chilien a pris la décision de réduire le temps de séjour autorisé sur l’île de Pâques. Une manière de protéger les ressources locales. De 90 jours aujourd’hui, la limite sera désormais fixée à 30 jours.
Située à 3500 kilomètres des côtes chiliennes, l’île de Pâques compte aujourd'hui 7500 habitants, un chiffre qui a doublé en 20 ans.
"Les étrangers envahissent déjà l'île", a déclaré le maire Pedro Edmunds à l'AFP. Selon lui, il y a 3000 personnes de trop.
"Ils endommagent l'idiosyncrasie locale, la culture millénaire est en train de changer et pas dans le bon sens", explique-t-il, affirmant que "les coutumes du continent" s'infiltre dans l'île.
Seules les personnes issues de la communauté locale de Rapa Nui pourront obtenir des dérogations.
Les fonctionnaires, les employés d'organisations qui fournissent des services au gouvernement et ceux qui développent une activité économique indépendante aux côtés de leurs familles, pourront également s'y installer.
La présence d'étrangers sur place fait peser une pression croissante sur l'environnement et les services publics de l’île, notamment en terme de retraitement des déchets.
Un nombre maximum de visiteurs par an doit aussi être fixé, les autorités chiliennes n'ont pour l'instant pas encore tranché.