Ivan Duque investi président de Colombie

Ivan Duque investi président de Colombie
Tous droits réservés REUTERS/Carlos Garcia Rawlins
Tous droits réservés REUTERS/Carlos Garcia Rawlins
Par Euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le président Ivan Duque a pris ses fonctions mardi à la tête de la Colombie, déterminé à durcir la politique de son prédécesseur envers les guérillas et à asphyxier diplomatiquement le gouvernement de Nicolas Maduro au Venezuela voisin.

PUBLICITÉ

Représentant de la droite dure et dauphin de l'ex-président Alvaro Uribe (2002-2010) qui est visé par une enquête de la Cour suprême, Ivan Duque a prêté serment pour le mandat de quatre ans auquel il a été élu le 17 juin, lors d'une cérémonie sur la place Bolivar, en plein cœur de Bogotá.

A 42 ans, l'avocat et ex-sénateur Ivan Duque devient le plus jeune président de Colombie depuis 1872.

Dès son discours d'investiture, il a réaffirmé ses promesses électorales. Il a annoncé des "correctifs" à l'accord de paix signé fin 2016 par son prédécesseur Juan Manuel Santos avec l'ex-guérilla des Farc. Mais aussi un durcissement des négociations avec l'ELN, dernière rébellion colombienne active, et envers son homologue vénézuélien.

"Pour le respect de la Colombie et le mandat que nous avons reçu, nous mettrons en œuvre des correctifs pour assurer aux victimes vérité, justice proportionnée, réparation et non répétition", a déclaré M. Duque à propos de l'accord qui a mis fin à plus d'un demi-siècle de conflit avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie, transformées en parti politique sous le même acronyme.

A propos des négociations menées depuis février 2017 avec l'Armée de libération nationale (ELN), dernière guérilla du pays, il a estimé qu'"un processus crédible doit se cimenter avec une cessation totale des actions criminelles, sous supervision internationale".

L'opposition s'est mobilisée, au moment de la cérémonie d'investiture, dans plus d'une trentaine de villes du pays. Vêtus de blanc, brandissant des fleurs et des drapeaux colombiens, les manifestants ont notamment exigé la protection des défenseurs des droits humains dont 331 ont été assassinés depuis 2016, et le respect de l'accord de paix historique avec les Farc.

Avec agence

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Négociations suspendues en Colombie

Trêve entre le gouvernement et la dissidence des FARC

Bogota annonce la reprise des discussions de paix avec les guérilleros