Hourras et huées pour Salvini à Rome

Hourras et huées pour Salvini à Rome
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, a provoqué applaudissements et huées mercredi à Rome devant un squat où une adolescente a été retrouvée morte.

PUBLICITÉ

Le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, a provoqué applaudissements et huées mercredi à Rome devant un squat où une adolescente a été retrouvée morte et qu'il a promis de raser. Désirée, 16 ans, a été retrouvée morte samedi dans ce squat connu pour être un lieu de trafic de drogue tenu par des étrangers et des Italiens dans le quartier San Lorenzo, un bastion de la gauche près de la gare centrale de Termini. L'autopsie a révélé des traces de stupéfiants et de relations sexuelles mais pas de violences.

Matteo Salvini, patron de l'extrême droite italienne, avait annoncé en début de matinée qu'il se rendrait devant le squat, désormais sous scellés de la justice, et il y a été accueilli par plusieurs centaines de journalistes et des dizaines de riverains. "Chacal", ont scandé certains, brandissant une banderole proclamant "Non à l'instrumentalisation du corps de Désirée". "Salvini, on est avec toi, on n'en peut plus", ont martelé d'autres.

Derrière une nuée de caméras et de micros, Matteo Salvini a promis que les responsables de la mort de Désirée seraient traduits en justice et a annoncé la création de 254 postes de policiers et carabiniers en plus dans la capitale, dans le cadre de son programme d'embauches dans les forces de l'ordre.

"A Rome, il y a une centaine d'immeubles dans ces conditions, avec des délinquants qui défendent les occupations abusives et le trafic de drogue. Je reviendrai rencontrer les habitants mais en tant que ministre, je m'engage à faire le ménage et à revenir avec un bulldozer", a-t-il ajouté.

Il n'a pas précisé s'il avait le même projet pour l'immeuble occupé depuis 2003 par le petit parti néofasciste CasaPound, où des agents de la police financière ont été empêchés d'entrer mardi par des militants menaçants. "La violence ne règle rien. Ceux qui doivent mener des contrôles doivent pouvoir le faire tranquillement, il ne peut y avoir de lieux à l'écart de la légalité nulle part dans le pays", avait commenté Matteo Salvini le matin à la radio.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Matteo Salvini s'installe au volant d'un bulldozer