La Macédoine suffoque sous la pollution de l'air

La Macédoine suffoque sous la pollution de l'air
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

La Macédoine est le pays le plus pollué d'Europe. Le gouvernement est sous le feu des critiques et s'est fixé l'objectif de réduire de moitié la pollution de l'air d'ici deux ans.

PUBLICITÉ

Derrière ce brouillard, la Macédoine, pays le plus pollué d'Europe. Ici, les concentrations de polluants dans l'air sont plus de 10 fois supérieurs aux niveaux autorisés dans le pays. En cause : un trafic routier très dense et l'utilisation croissante de poêle, comme moyen de chauffage. Ce pneumologue attire l'attention sur les conséquences néfastes de cette pollution sur la santé.

Selon les chiffres officiels de l'Institut publique de la santé, la pollution de l'air tue 1.250 personnes chaque année dans ce pays de moins de 2 millions d'habitants.

"La pollution de l'air à Skopje est la cause de nombreuses visites de patients dans notre clinique. C'est aussi très problématique pour des patients qui souffrent de maladies respiratoires, comme des bronchites chroniques, d'asthme ou d'emphysème pulmonaire, de maladies cardiovasculaires et de problèmes respiratoires chroniques, parce que cela amplifie leur maladie. Donc ces patients viennent chez nous en ambulatoire et certains sont même hospitalisés à cause de cette pollution", explique le docteur Dejan Dokikj.

Le gouvernement lui est confronté aux critiques de plus en plus fréquentes sur la qualité de l'air dans son pays. Le ministre de l'Environnement surveille les données collectées au quotidien.

"Notre principale difficulté c'est le système de chauffage des habitations dans notre pays et à Skopje, en particulier pour les foyers les plus modestes, parce qu'ils utilisent le bois mais pour augmenter la chaleur ils utilisent aussi malheureusement du plastique, des huiles usées de moteurs"... explique Jani Makraduli, sous-ministre de l'environnement.

Le gouvernement est confronté aux critiques de plus en plus fréquentes sur la pollution dans son pays. Il s'est fixé comme objectif d'améliorer de 50% la qualité de l'air en deux ans.

"L'Union européenne travaille étroitement avec le gouvernement pour combattre la pollution de l'air. Mais si l'on considère la situation socio-économique du pays, cette tâche pose des défis importants très difficile à relever dans un avenir proche", explique notre correspondant Borjan Jovanovski."

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Pollution de l'air : "Les très petites particules restent un problème"