BREXIT : la bataille du parlement britannique a commencé

Theresa May défend son accord de Brexit à la Chambre des Communes
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Par Maxime Biosse Duplan
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La Première ministre britannique, l'accord de Brexit trouvé avec l'Union européenne sous le bras, a exhorté les parlementaires à le ratifier à la mi-décembre. Sous les huées.

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Theresa May défend son accord devant la représentation britannique et prône l'unité du Royaume-Uni derrière elle.

La Première ministre britannique, l'accord de Brexit trouvé avec l'Union européenne sous le bras, a exhorté les parlementaires à le ratifier à la mi-décembre :

"Et je peux dire à la Chambre avec une certitude absolue qu'il n'y a pas de meilleur accord possible... (sifflements) Il y a un choix que cette Chambre devra faire. Nous pouvons soutenir cet accord, respecter le résultat du référendum et bâtir un avenir meilleur, d'opportunités et de prospérité pour tout notre peuple, ou cette assemblée peut choisir de rejeter cet accord et revenir à la case départ car personne ne sait ce qui arrivera si cet accord ne passe pas".

Face à elle, les travaillistes n'ont pas de mots assez durs contre le texte. Avec eux, certains conservateurs et le parti irlandais DUP pourraient bien faire tomber l'accord.

"Automutilation nationale"

"La vérité, lance Jeremy Corbyn, est que sous le gouvernement actuel, nous n'avons jamais dépassé la case départ. Il ne fait aucun doute que cet accord nous laisserait dans la pire des situations. Pas de droit de regard sur les règles futures ni aucune certitude pour l'avenir. Et même le propre cabinet de la Première ministre n'arrive pas à se résoudre à vendre cet accord".

Et Jeremy Corbyn d'ajouter que l'accord était un "acte d'automutilation national".

Le vote aura lieu le 11 décembre, et les deux semaines à suivre s'avèrent donc cruciales pour Theresa May, mais aussi pour les dirigeants de l'union européenne.

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