En quelques jours, les triples champions d'Europe ont tout perdu. Solari est sur la sellette, le fantôme de Mourinho commence à roder.
De la colère de Sergio Ramos à l'impuissance de Karim Benzema, le Real Madrid sort de l'une des semaines les plus compliquées de sa longue histoire. La Maison Blanche assurée d'une saison blanche, a vu ses murs trembler et l'entraîneur Santiago Solari ne devrait pas en rester longtemps le gardien.
Arrivé une heure et demie en retard en conférence de presse, l'Argentin prépare déjà sa défense de sortie :
"C'est dans l'adversité que l'on découvre les personnalités. Ce n'est pas une banalité, c'est à ce moment-là que vous voyez qui répond présent ou non, qui se cache, qui assume, qui est content, qui est triste, qui se révolte. Ce sera un match très difficile, Valladolid va donner le meilleur et nous aussi, pour continuer à marquer des points. Vous me demandez si les joueurs ont été à la hauteur de cet écusson ? Je vous réponds que la plupart l'ont été. Ceux qui ne l'ont pas été, le savent, je leur ai dit et cela restera entre nous."
Le Real Madrid se déplace à Valladolid ce dimanche. Après la victoire du Barça samedi, 15 points séparent désormais les deux rivaux.
Les Merengue ont été éliminé de la coupe du Roi par les Catalans (1-1, 0-3) et définitivement lâchés en Liga après une nouvelle défaite à domicile contre le FC Barcelone (0-1). Mardi, l'Ajax d'Amsterdam a retourné une situation compromise (1-2, 4-1) et ainsi éliminé le triple tenant du titre, défiant tous les pronostics.
Santiago Solari avait remplacé Julen Lopetegui en octobre dernier. D'abord intérimaire, l'ancien milieu de terrain avait été confirmé un mois plus tard jusqu'en juin 2021.
Après la rumeur Zidane, c'est l'ombre de José Mourinho qui plane au-dessus de Solari. Le président Florentino Pérez est favorable à un retour du Special One, le vestiaire beaucoup moins.