Trouver "une solution consensuelle" pour l'UE, "c'était un jeu d'enfants"

Trouver "une solution consensuelle" pour l'UE, "c'était un jeu d'enfants"
Par Sandrine DelormeEvelyn Laverick avec AFP, Reuters
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C'est ce qu'a affirmé Donald Tusk, le président sortant du conseil européen après trois jours de négociations. En 2014, il avait fallu 3 mois de pourparlers.

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Soulagement, c'est le sentiment qui règne à Bruxelles... Les dirigeants des Etats-membres de l'Union européennes se félicitent d'avoir finalement trouver "une solution consensuelle". Le président sortant de la commission européenne Jean-Claude Juncker s'est montré particulièrement enthousiaste à l'égard de celle qui va lui succéder, Ursula Von der Leyen :

"La solution Von der Leyen est la bonne, parce que choisir une femme peut être un atout pour la politique étrangère et de défense. Elle a la sensibilité sociale que les autres n'avaient pas. C'est en ce sens que je pense que le parlement serait bien inspiré d'approuver la solution proposée par le conseil européen."

Le président français Emmanuel Macron a souligné que Paris et Berlin avaient su rassembler autour de ce choix :

"Cet accord est aussi le fruit d'une entente franco-allemande profonde, nous n'avons cessé de nous coordonner, d’œuvrer ensemble et d'une capacité aussi à travailler avec l'ensemble des partenaires européens de toutes les familles politiques."

Angela Merkel a été la seule à s'abstenir sur la nomination d'Ursula Von der Leyen, mais elle s'est expliquée. Son abstention est liée à des questions de politique intérieure et non pas à un manque de soutien de sa part :

"Cette abstention est venue de moi, conformément aux règles de conduite du vote allemand. Nous étions d'accord au sein de la coalition pour dire que s'il n'y avait pas unanimité, on s'abstenait. Mais on peut dire que cette nomination a été approuvée aujourd'hui sans aucune opposition."

Et le président sortant du conseil européen Donald Tusk de laisser entendre que les négociations avaient été un jeu d'enfant cette fois-ci :

"Nous nous sommes mis d'accord sur l'ensemble du paquet avant la première session du Parlement européen. Il y a cinq ans, il nous a fallu trois mois pour prendre une décision et certains dirigeants étaient encore contre à la fin. Cette année, il nous a fallu trois jours et personne ne s'y est opposé."

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