La fièvre du Brexit au Parlement européen

Jean-Claude Juncker et Michel Barnier
Jean-Claude Juncker et Michel Barnier Tous droits réservés REUTERS/Vincent Kessler
Par Paula Sendin Rodriguez
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Les esprits s’échauffent dans l’hémicycle sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE.

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"Le risque d'un no-deal reste très réel", avertit le président de la Commission européenne devant les eurodéputés. La fièvre du Brexit s'est emparée du Parlement européen. Les élus favorables à l'UE et les membres du parti du Brexit se sont opposés à Strasbourg.

Malgré le fossé une atmosphère studieuse dominait dans les rangs des députés, inquiets d’une éventuelle sortie du Royaume-Uni sans accord. "Il ne peut pas y avoir un bon Brexit ou un Brexit raisonnable, mais un retrait sans accord serait catastrophique en Irlande du Nord", prévient la Britannique libérale Naomi Long. De son côté le dirigeant du PPE, Manfred Weber, souligne que "pour le moment ce n'est pas le Royaume-Uni qui quitte l'Union, ce sont les emplois, les entreprises qui quittent le Royaume-Uni". Les partisans britanniques du Brexit, eux, regrettent les nombreux reports et que la sortie de leur pays ne soit pas encore effective.

Toutefois une très large majorité de parlementaires ne veut pas que le Brexit devienne un sujet qui brise l'unité affichée jusqu'à maintenant par les 27 Etats membres. "Ce que nous ne permettrons pas, en tant qu'Européens, c'est que le Brexit provoque des turbulences et des divisions au sein de l'Union européenne", assure l’eurodéputé libéral Guy Verhofstadt. Les responsables européens souhaitent ne pas concentrer uniquement leurs efforts sur le Brexit, d'autres défis sont à relever.

Journaliste • Grégoire Lory

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