Le Jihad islamique a répliqué par des tirs de roquettes.
C'est ce que l'armée israélienne appelle une « frappe chirurgicale ». Peu avant l'aube ce mardi, elle a bombardé le domicile d'un dirigeant du bras armé du Jihad islamique, un groupe islamiste palestinien, dans la ville de Gaza. Le commandant Baha Abou Al-Ata et sa femme sont morts dans l'attaque, le Jihad islamique l'a confirmé peu après et n'a pas tardé à répliquer par des tirs de roquettes.
Conséquence : de nombreuses villes israéliennes comme Ashkelon mais aussi Tel Aviv ont activé les sirènes d'alarme pour appeler la population à se mettre à l'abri.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a déclaré avoir autorisé cette opération, accusant Baha Abou Al-Ata d'être responsable d'attaques sur Israël et d'en préparer de nouvelles avec des drones et des combattants.
Une autre frappe visant cette fois un responsable politique du Jihad Islamique a été menée à Damas, la capitale syrienne, mais la mort de ce dernier n'a pas été confirmée.