Entretien avec la nouvelle présidente de la Commission européenne

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Tous droits réservés REUTERS/Vincent Kessler
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Euronews a rencontré Ursula von der Leyen.

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Tout juste après que la nouvelle Commission européenne a remporté le vote de confirmation du Parlement européen, euronews a rencontré sa présidente, l'Allemande Ursula von der Leyen.

Darren McCaffrey, euronews :

Votre grand défi concerne la lutte contre le réchauffement climatique et la réduction des émissions de carbone. L'Allemagne est le plus gros émetteur de CO2 de l'Union européenne. Vous êtes amenée à prendre très souvent l'avion. En tant que Présidente de la Commission européenne, allez-vous limiter vos voyages ?

**Ursula Von Der Leyen, présidente élue de la Commission européenne : ** "Le plus important est de travailler sur les nouvelles technologies qui nous permettront à tous de nous déplacer. Parce que nous n'allons pas continuellement dire aux gens de ne pas voyager. Ce que nous devons faire, c’est travailler sur une nouvelle technologie qui réduira les émissions de carbone, une énergie renouvelable qui respectera notre environnement, voilà la voie à suivre".

Concernant le sommet de l'OTAN la semaine prochaine. Emmanuel Macron a déclaré que l'Organisation était en état de mort cérébrale. Êtes-vous d'accord avec cela ?

Ursula Von Der Leyen, présidente élue de la Commission européenne : "L'OTAN est une alliance très vivante, je le sais. Je pense que l'OTAN sera toujours là pour honorer le principe de la défense collective consacré dans l'article 5. C'est l'alliance militaire la plus puissante au monde. Donc nous savons qu'à notre niveau, l'Union européenne, d'autres tâches nous attendent.

C'est pourquoi nous construisons la défense européenne. Elle est complémentaire de l'OTAN, mais elle a un rôle différent. Je pense donc qu'il est important de disposer des deux. L’OTAN pour la défense collective et l’UE pour des tâches spécifiques". 

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