La Cop 25, la Conférence sur les changements climatiques, s'est achevée dimanche par un accord à minima. Interview de Clément Sénéchal de Greenpeace France.
La Cop 25, la Conférence sur les changements climatiques, s'est achevée dimanche par un accord à minima, très loin de l'urgence climatique décrite par les différents rapports scientifiques.
La présidente chilienne de cette COP, Carolina Schmidt, a exprimé son insatisfaction : "Le monde nous regarde et attend des solutions concrètes et plus ambitieuses" . Déception partagée par Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU.
Les pays participants n'ont pas réussi à s'entendre sur les points principaux, notamment les règles des marchés carbone. Quasiment aucun des grands pays émetteurs n'a fait d'annonce significative pour rehausser ses ambitions. Ni es États-Unis qui vont quitter l'accord de Paris en novembre prochain, ni non plus la Chine ou l'Inde. Également dans le collimateur des défenseurs de l'environnement : l'Arabie Saoudite, le Brésil et l'Australie. 80 pays se sont toutefois engagés à relever leurs engagements, mais ils ne représentent qu'environ 10% des émissions mondiales de CO2. Au rythme actuel des émissions de CO2, le mercure pourrait gagner jusqu’à 5°C d’ici la fin du siècle, entraînant de nombreuses catastrophes.
Interview de Clément Sénéchal de Greenpeace France.