Libye : le général Haftar en visite diplomatique en Grèce

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Par euronews avec AFP
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Le rôle d'Ankara, qui soutient le gouvernement d'union national de Fayez al-Sarraj, rival d'Haftar, fait grincer des dents à Athènes.

Le maréchal Haftar poursuit ses entretiens diplomatiques en Grèce. L'homme fort de l'Est libyen a rencontré le ministre des Affaires étrangères grec Nikos Dendias, à son arrivée à Athènes jeudi soir, avant d'être reçu ce vendredi par le premier ministre Kyriakos Mitsotakis.

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Le maréchal Haftar livre une guerre fratricide au gouvernement d'union national de Fayez al-Sarraj, reconnu par l'ONU et soutenu par Ankara.

Athènes s'oppose aux accords de novembre conclus entre Fayez al-Sarraj et le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui permettent à la Turquie de faire valoir des droits sur de vastes zones en Méditerranée orientale.

Ces entretiens diplomatiques à Athènes surviennent alors que la Grèce n'a pas été invitée à la conférence de Berlin, qui vise à relancer le processus de paix, et alors que le cessez-le feu en vigueur depuis dimanche serait pour l'heure globalement respecté.

"C'est une bonne nouvelle que le général Haftar soit prêt à respecter le cessez-le-feu. C'est une condition préalable", a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel.

"Lors de la conférence, nous devrons aussi veiller à ce que l'embargo sur les armes soit respecté, malheureusement il ne l'est pas", a-t-elle ajouté.

Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a averti jeudi qu'Athènes mettrait son veto au sein de l'Union européenne à tout accord de paix en Libye si les accords Ankara-Tripoli n'étaient pas annulés.

Il a aussi déclaré qu'exclure la Grèce de la conférence de Berlin était "une erreur".

Les forces du maréchal Haftar ont lancé en avril 2019 une offensive pour tenter de s'emparer de Tripoli. Plus de 280 civils ont été tués depuis, de même que plus de 2 000 combattants, selon l'ONU. Quelque 146 000 Libyens ont dû fuir les combats.

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