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La Commission européenne veut restreindre les "voyages non essentiels" vers l'UE pendant 30 jours

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Germany Airbus A 380 Tous droits réservés Michael Probst/Copyright 2019 The Associated Press. All rights reserved
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Par Euronews
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Coronavirus La Commission européenne veut restreindre les "voyages non essentiels" vers l'UE pendant 30 jours

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La Commission européenne a proposé ce lundi de "restreindre" les voyages "non essentiels" vers l'Union européenne, pour une période initiale de 30 jours, alors que l'Europe est devenue le nouvel épicentre de la pandémie de nouveau coronavirus.

"Moins il y a de voyages, plus nous pouvons contenir le virus", a expliqué la présidente de l'exécutif européen Ursula von der Leyen dans une vidéo sur Twitter, puis en conférence de presse à Bruxelles après une visioconférence avec les dirigeants du G7.

Qui serait concerné ?

Mais les frontières intérieures de l'Union européenne restent ouvertes. Seront toujours autorisés à circuler les résidents de l'Union européenne, les travailleurs transfrontaliers, les diplomates, les transports de marchandises ou encore le "personnel essentiel comme les médecins, infirmières, soignants, chercheurs et experts qui contribuent à la lutte contre le coronavirus".

"Nous devons coordonner les mesures que nous prenons pour éviter des impacts sur nos populations, nos économies et nos chaînes d'approvisionnement. Il est important d'examiner les différentes mesures qui sont prises (...) Le plus important, c'est que les pays voisins harmonisent leurs mesures pour que le même message soit adressé aux populations", a assuré la présidente de la Commission Ursula von der Leyen. 

Cette proposition doit encore être approuvée par les chefs d'Etat et de gouvernement, qui ont leur propre rendez-vous par vidéo mardi.

Est-ce que cela sera suffisant pour mettre de l'ordre entre les pays européens ? Depuis quelques jours, certains prennent la décision de fermer leurs frontières, à des degrés divers. La République tchèque, Chypre, le Danemark, la Lituanie, la Slovaquie, la Hongrie ou encore la Serbie ont décidé de fermer les leurs.

De son côté, l'Allemagne n'a fermé que partiellement ses frontières, continuant d'autoriser le trafic de marchandises et le passage des travailleurs frontaliers.

"Le confinement forcé met nos économies dans une situation semblable à celle d'une guerre".
Mario Centeno
Président de l'Eurogroupe

Quelles mesures économiques ?

"Le confinement forcé met nos économies dans une situation semblable à celle d'une guerre", a jugé lundi Mario Centeno, président de l'Eurogroupe, juste avant une vidéoconférence des 27 ministres des Finances de l'UE, consacrée au coronavirus.

"Nous savons que le virus n'a pas atteint son pic. Nous ne devons pas nous voiler la face", a-t-il prévenu.

Lors de cette réunion, Mario Centeno compte présenter une série de mesures économiques pour répondre aux défis que représente la pandémie.

"Cela inclue des initiatives pour contenir et traiter la maladie, un soutien en liquidité aussi bien pour les PME, les travailleurs et les familles, qui vont les aider à passer la période" jusqu'à la fin de la pandémie, a-t-il précisé.

Comme l'a déjà annoncé vendredi la Commission européenne, les règles de l'UE concernant la discipline budgétaire des pays mais aussi celles sur les aides d'Etat n'entraveront en rien les mesures que prendront les pays européens pour soutenir leur économie, a souligné M. Centeno.

La possibilité de se montrer souple vis-à-vis des règles est inscrite dans les traités européens, en cas de circonstances exceptionnelles. "La flexibilité est là et elle sera utilisée", a-t-il insisté.

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