70 mouvements d'avion au lieu de 600 sont prévus ce vendredi et environ 8 000 voyageurs sont attendus.
Avant de l'élancer sur la piste de l'aéroport d'Orly, le premier avion à décoller depuis trois mois a été arrosé par les canons à eau des pompiers de l'aéroport lors d'une cérémonie dite de "water salute"...
L'avion de la compagnie low-cost Transavia à destination de Porto s'est donc envolé à 06h25. Il marque le retour dans le ciel des vols commerciaux de l'aéroport du sud de Paris qui avait été fermé le 31 mars au soir en raison de la pandémie de Covid-19.
Aujourd'hui à Orly, un peu plus de 70 mouvements d'avions sont prévus -contre une moyenne de 600 en temps normal- assurés par huit compagnies (Air Caraïbes, Air Corsica, Air France, Amelia, Corsair, French Bee, Transavia et Wizzair).
Environ 8 000 passagers sont attendus, soit moins de 10% du trafic habituel de 90.000 passagers en moyenne par jour sur cet aéroport.
Les vols desserviront notamment la Corse, quelques pays de la zone Schengen et l'Outre-mer.
Le nombre de mouvements devait grimper à 173 début juillet mais leur progression reste aléatoire, liée aux inconnues de l'ouverture ou non des frontières, notamment au Maghreb, et de l'évolution de la situation sanitaire.
Depuis près de trois mois, tous les vols commerciaux au départ de la capitale étaient regroupés à Paris-Charles de Gaulle, au nord de Paris, pour rationaliser les coûts de fonctionnement.
Le redémarrage du trafic sera extrêmement lent. A l'image des prévisions de l'Association internationale du transport aérien, qui anticipe au niveau mondial la reprise d'abord sur les vols intérieurs, puis sur les vols continentaux et enfin sur les vols intercontinentaux, avec un trafic qui ne reviendra pas avant 2023 aux niveaux de 2019.