Le Bélarus est le théâtre d'un soulèvement populaire pour s'opposer la réélection du président Loukachenko. La Haute-commissaire des Nations Unies au droit de l'Homme s'est exprimée ce vendredi pour dénoncer la répression des manifestants.
L'ONU s'inquiète de la situation des droits de l'Homme au Bélarus. Le pays est le théâtre, depuis le mois d'août, d'un soulèvement populaire pour s'opposer la réélection du président Alexandre Loukachenko.
La Haute-commissaire des Nations Unies au droit de l'Homme s'est exprimée ce vendredi à Genève, pour dénoncer la répression des manifestants.
"Une vie normale"
Ces remarques n'ont pas été du goût de l'ambassadeur du Bélarus auprès de la représentation des Nations Unies à Genève. Il a dénoncé une "ingérence" dans les affaires intérieures de son pays, où, selon lui, tout va très bien.
La situation au Bélarus avait déjà été au centre d'un débat au Conseil des droits de l'homme en septembre. D'après l'ONU, les choses n'ont fait qu'empirer depuis.
Le représentant du Bélarus a, lui, estimé qu'en fait, le mouvement anti-Loukachenko était en perte de vitesse.
Les manifestations du dimanche
Les manifestants ont pour habitude de se rassembler le dimanche dans les rues de Minsk.
Leur nouvelle stratégie, c'est de multiplier les défilés dans les quartiers, pour rendre plus difficile l'action de la police anti-émeute.