Depuis le début de l'offensive en Ukraine jeudi 24 février, de nombreux russes manifestent pour dénoncer l'action militaire de leur pays. Le gouvernement y répond très sévèrement en procédant à des arrestations.
A Saint-Pétersbourg, malgré une police sans concession, des manifestants continuent de se rassembler pour dénoncer l'invasion russe de l'Ukraine. La deuxième ville de Russie ne fait pas figure d'exception, depuis le début de l'offensive russe en Ukraine, un vent de mobilisation parcourt le pays et a atteint une quarantaine de villes.
Les autorités tentent de les limiter en les réprimant. D'après l'ONG OVD-info qui surveille de près les agissements de la police, plus de 6 472 personnes auraient été arrêtées depuis jeudi dernier.
Le mouvement anti-guerre s'opère aussi sur internet, une pétition russe a déjà réuni plus d'un million de signatures.
Au premier jour des manifestations, le Comité d'enquête russe avait averti que la participation à toute manifestation contre la guerre était illégale et que toute infraction pourrait laisser une trace indélébile sur le casier judiciaire du participant.