Ukraine : Washington, Paris, Berlin et Londres veulent "augmenter" le coût imposé à la Russie

Des personnes fuyant la ville d'Irpin, près de Kiev, sur un pont improvisé, le lundi 7 mars 2022.
Des personnes fuyant la ville d'Irpin, près de Kiev, sur un pont improvisé, le lundi 7 mars 2022. Tous droits réservés AP Photo/Efrem Lukatsky
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Par euronews avec AFP, AP
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Le président américain Joe Biden, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Boris Johnson sont "déterminés à continuer d'augmenter le coût" infligé à la Russie en réponse à l'invasion de l'Ukraine.

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Retrouvez, ci-dessous, le déroulé en temps réel que nous vous avions proposé de ce douzième jour de la guerre en Ukraine avec les témoignages de nos journalistes sur place, des photos, etc.

Situation sur le terrain, au douzième jour de la guerre en Ukraine

A l'Est

Kharkiv, à 50 km de la frontière russe, était toujours lundi aux mains des troupes ukrainiennes malgré d'intenses bombardements, selon des observateurs occidentaux. La deuxième ville ukrainienne, frappée de plus en plus fort, est désormais encerclée, de mêmes sources.

Les forces russes mènent aussi une offensive à partir des territoires séparatistes prorusses de Donetsk et de Lougansk (est), mais l'ampleur de leur avancée restait inconnue.

Les combats ont été intenses autour et à l'intérieur de la ville de Sumy (nord-est), où le gouvernement ukrainien fait état d'un pilonnage russe.

Kiev et au Nord

Kiev reste sous contrôle ukrainien, malgré d'importants bombardements. Des observateurs occidentaux ont relevé la présence d'une colonne de centaines de véhicules russes au nord de la capitale, près de l'aéroport de Gostomel.

La ligne de front se trouve désormais à 20 km de Kiev, selon des sources françaises.

D'intenses affrontements ont eu lieu dans les environs de Gostomel, mais la colonne n'a que peu progressé ces derniers jours. Le maire de cette ville a été tué par les forces russes, ont indiqué les autorités locales.

L'Ukraine garde également le contrôle de Tcherniguiv, au nord de Kiev, dont le centre-ville a été pilonné ces derniers jours, tuant de nombreux civils.

L'armée russe semble avoir fait des progrès "minimes" sur le terrain durant le week-end, selon le ministre de la Défense britannique.

Au Sud

Les Russes assiègent la ville portuaire de Marioupol, qui résiste toujours. Des tentatives d'évacuation de quelque 200 000 civils ont échoué à plusieurs reprises. Les deux camps se rejettent mutuellement la responsabilité de ces échecs.

La prise de cette cité d'importance stratégique permettrait à la Russie d'effectuer la jonction entre ses forces en provenance de la Crimée annexée, qui ont déjà conquis les villes clés de Berdiansk et de Kherson et menacent désormais Mykolaïv, plus à l'ouest, et les troupes séparatistes et russes dans le Donbass (est).

Odessa, où se trouve le principal port d'Ukraine - sur la mer Noire -, encore aux mains des Ukrainiens, n'a pour l'instant pas été touchée. Mais le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé dimanche la Russie de se préparer à bombarder la ville.

A l'Ouest

L'ouest de l'Ukraine est pour l'instant largement épargné par les combats. Sa plus grande cité, Lviv, est devenue une plaque tournante pour les missions diplomatiques, les journalistes et les Ukrainiens cherchant à se mettre en sécurité ou à fuir dans un pays voisin.

Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche que des frappes russes avaient détruit l'aéroport de la ville de Vinnytsia, à quelque 200 kilomètres au sud-ouest de Kiev, bien au-delà de l'avant-garde des forces d'invasion.

La Chine souligne son "amitié" avec la Russie, mais se dit prête à une "médiation" en Ukraine

L'amitié entre Pékin et Moscou est "solide comme un roc" a assuré ce lundi le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, alors qu'une vague de sanctions internationales s'intensifie contre la Russie après son invasion de l'Ukraine.

Attachée à son partenariat avec Moscou, la Chine s'est abstenue de condamner l'intervention russe en Ukraine, se refusant même à parler "d'invasion".

"L'amitié entre les deux peuples est solide comme un roc et les perspectives de coopération future sont immenses", a affirmé devant les journalistes M. Wang, lors de sa conférence de presse annuelle en marge de la session parlementaire.

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Le ministre était interrogé sur la position de la Chine après la vague de sanctions internationales visant la Russie pour son invasion de l'Ukraine.

"La Chine et la Russie, toutes deux membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu, sont [...] les partenaires stratégiques les plus importants l'un pour l'autre", a ajouté M. Wang, estimant que Pékin et Moscou "contribuent" à la paix et la stabilité dans le monde.

Le chef de la diplomatie chinoise a par ailleurs indiqué que son pays était "disposé" à jouer un rôle dans la crise ukrainienne, notamment en participant "le moment venu" à une médiation internationale pour mettre fin à la guerre.

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