À l'ouverture du sommet européen de Bruxelles, Madrid affiche son refus de suivre l'exemple italien et d'ouvrir des hubs d'accueil pour migrants dans des pays tiers.
L'immigration est le sujet phare du sommet européen qui se tient à Bruxelles et le gouvernement Sánchez arrive ici avec un « non » dans sa valise. L'Espagne s'est clairement opposée à la proposition de créer des centres d'accueil dans des pays tiers, en dehors des frontières de l'Union européenne, pour transférer les migrants entrés irrégulièrement sur son territoire.
Cette proposition, promue par le gouvernement italien sous Meloni, est maintenant mise sur la table par la Commission européenne elle-même, avec le soutien de la majorité des Etats membres.
Cependant, la proposition n'a pas été bien accueillie par le gouvernement de Pedro Sánchez qui, par l'intermédiaire de sa porte-parole, Pilar Alegría, a déjà assuré que la position de l'Espagne restait basée sur une application humanitaire et solidaire du Pacte sur l'immigration et l'asile en Europe.
Et ce, alors que l'Espagne, l'une des portes d'entrée de la migration vers l'Europe, connaît depuis des mois une crise migratoire permanente qui l'a même obligée à improviser des centres d'accueil dans les hôtels du pays.
De fait, l'immigration est devenue ce printemps la première préoccupation des Espagnols, selon le baromètre du CIS. C'est ce qu'a confirmé 1 des trois personnes interrogées, alors qu'en l'espace de quelques mois, elle se trouvait en quatrième position des problèmes cités par les Espagnols. Javi García, à Séville, pour Euronews
L'immigration est le sujet phare du sommet européen qui se tient à Bruxelles et le gouvernement Sánchez arrive ici avec un non dans sa valise. L'Espagne s'est clairement exprimée contre la proposition de créer des centres d'accueil dans des pays tiers, en dehors des frontières de l'Union européenne, afin d'y transférer les migrants qui sont entrés irrégulièrement sur son territoire.
La proposition promue par le gouvernement italien de Meloni et maintenant mise sur la table par la Commission européenne elle-même, bénéficie du soutien de la majorité des pays membres. Cependant, la proposition n'a pas été bien accueillie par le gouvernement de Pedro Sánchez qui, par l'intermédiaire de sa porte-parole, Pilar Alegría, a déjà assuré que la position de l'Espagne continue d'impliquer une application humanitaire et solidaire du Pacte sur l'immigration et l'asile en Europe.
Et ce malgré le fait que l'Espagne, l'une des portes d'entrée de la migration vers l'Europe, connaît depuis des mois une crise migratoire continue qui a même forcé l'improvisation de centres d'accueil dans des hôtels sur l'ensemble du territoire national.
En fait, l'immigration est devenue la première préoccupation des Espagnols cet été, selon le baromètre CIS. 1 personne interrogée sur 3 l'a confirmé, alors qu'il y a à peine deux mois, elle n'arrivait qu'en quatrième position des problèmes cités par les Espagnols