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L'Espagne affirme qu'elle restera un partenaire "loyal et entier" de l'OTAN après la menace de Trump

Pedro Sánchez et Donald Trump, ainsi que d'autres dirigeants de l'OTAN.
Pedro Sánchez et Donald Trump, ainsi que d'autres dirigeants de l'OTAN. Tous droits réservés  Copyright 2019 The Associated Press. Tous droits réservés
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Par Cristian Caraballo
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Le ministre espagnol de la Justice, Félix Bolaños, a défendu l'engagement de l'Espagne envers l'OTAN après que le président américain Donald Trump a suggéré d'expulser le pays pour un désaccord sur les dépenses militaires.

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Le ministre espagnol de la Justice, Félix Bolaños, a déclaré ce vendredi que l'Espagne "est et continuera d'être un partenaire loyal et à part entière de l'OTAN", après que Donald Trump a suggéré d'expulser l'Espagne de l'Alliance pour des désaccords sur les dépenses de défense.

Lors d'une rencontre avec son homologue finlandais Alexander Stubb, jeudi, à la Maison Blanche, le président américain a de nouveau reproché au Premier ministre espagnol Pedro Sanchez son refus d'augmenter les dépenses de défenses du pays à 5 % du PIB.

Le gouvernement espagnol défend le maintien de l'État-providence

Lors d'une apparition devant les médias vendredi, Félix Bolaños a rappelé que l'engagement de l'Espagne d'allouer 2 % de son PIB à la défense a été convenu avec le secrétaire général de l'OTAN lors du dernier sommet de l'organisation, au mois de juin.

Il a également tenu à souligner que cet objectif a été fixé de manière à ne pas compromettre les dépenses sociales, que l'exécutif de Pedro Sánchez considère comme une priorité.

"Le gouvernement social-démocrate que nous représentons défend le fait que l'augmentation des dépenses de défense ne peut se faire au détriment de l'État-providence", a déclaré le ministre.

En faisant référence au Parti populaire (PP) - qui avait proposé de porter ces dépenses à 5 % du PIB - Félix Bolaños a ajouté : "J'imagine qu'ils le feront parce qu'ils n'auraient aucun problème à réduire les dépenses sociales".

Au premier rang : le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez (tout à gauche) et Félix Bolaños (tout à droite) au Parlement espagnol à Madrid, en Espagne, le jeudi 14 mars 2024
Au premier rang : le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez (tout à gauche) et Félix Bolaños (tout à droite) au Parlement espagnol à Madrid, en Espagne, le jeudi 14 mars 2024 AP Photo/Manu Fernandez

Donald Trump a affirmé la veille que l'Espagne "n'avait pas d'excuse" pour ne pas augmenter ses dépenses militaires, affirmant que le pays "se porte bien [...], en grande partie grâce" aux États-Unis.

"Je leur ai demandé de payer 5 %, et non 2 %, et la majorité [des pays membres de l'OTAN] a accepté. Nous avions un retardataire : l'Espagne", a déclaré le président américain. "Franchement, ils devraient peut-être être expulsés de l'OTAN".

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