Des rumeurs circulent sur des rachats de ses propres obligations par la Deutsche Bank, ce qui a permis à son titre de rebondir vivement aujourd’hui
Des rumeurs circulent sur des rachats de ses propres obligations par la Deutsche Bank, ce qui a permis à son titre de rebondir vivement aujourd’hui après s‘être effondré de 13 % sur deux séances, lundi et mardi. Depuis le début de l’année, son cours a perdu 40 %, et plus de 50 % depuis six mois.
Deutsche Bank s'envole en Bourse après des rumeurs de rachat de dette >> https://t.co/ARus7Zi1WSpic.twitter.com/HPUW2gRgD0
— Etienne Goetz (@etiennegoetz) February 10, 2016
Ces derniers jours, des inquiétudes sont apparues sur sa capacité à rembourser ses dettes, et particulièrement certaines de ses obligations. La banque avait tenté, en vain, de rassurer en publiant un communiqué assurant de sa solvabilité.
Si la Deutsche Bank est considérée comme si fragile, c’est parce qu’une grande partie des obligations sont des produits de dette hybride ou convertible, créés avant les nouvelles normes de Bâle relatives à la solidité financière, mises en place après la crise de 2008.
En rachetant elle-même certains titres de dette, elle donnerait un gage au marché.
En pleine restructuration, le groupe bancaire a perdu près de 7 milliards d’euros en 2015. Il apparaît comme le plus fragile des pays moteurs de l’Union européenne.