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Démission du directeur financier d'EDF, en désaccord sur le projet d'Hinkley Point

Démission du directeur financier d'EDF, en désaccord sur le projet d'Hinkley Point
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Par Euronews
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La construction de deux réacteurs EPR à Hinkley Point en Angleterre par le géant de l‘électricité français EDF est un projet qui inquiète. Le groupe

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La construction de deux réacteurs EPR à Hinkley Point en Angleterre par le géant de l‘électricité français EDF est un projet qui inquiète. Le groupe est déjà endetté à hauteur de 37,4 milliards d’euros, et aucun réacteur EPR n’est encore en fonctionnement dans le monde.

C’est pourquoi l’ex-directeur financier a tiré la sonnette d’alarme sur les finances du groupe. Mais signe de l’entêtement de la direction, il vient d’annoncer dimanche sa démission.

“Ils ont réduit les coûts opérationnels d’environ 300 millions d’euros l’année dernière, il y a encore 700 millions à venir cette année, mais franchement, c’est une goutte d’eau dans l’océan en comparaison aux engagements financiers que l’entreprise est sensée prendre, en particulier concernant Hinkley Point”, affirme Mike Ingram, analyste de marché chez BGC Partners.

Le réacteur EPR a déjà accumulé d’importants déboires. En Finlande comme en France, sa mise en service a été reportée à plusieurs reprises. C’est pourquoi les syndicats, mais aussi d’autres membres de la direction recommandent d’attendre avant de prendre la décision finale d’investissement

“On ne peut pas s’empêcher de penser qu’il y a une dimension politique dans tout ça, non seulement avec peut-être une interférence du gouvernement français, qui est finalement toujours actionnaire d’EDF à 85 %, mais aussi celle du gouvernement britannique parce que c’est un projet de référence et bien sûr, tout cela arrive en plein débat sur le Brexit”, ajoute Mike Ingram.

Dès ce lundi, les gouvernements français et britanniques ont renouvelé leur soutien au projet. Son coût s‘élève à plus de 23 milliards d’euros. En vertu d’un accord signé en octobre, le groupe chinois CGN doit supporter un tiers du financement des deux réacteurs. Le groupe affirme que la décision finale d’investissement sera prise “dans un avenir très proche”.

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