Les antiquités en provenance d'Irak et de Syrie affluent sur internet et accèdent même parfois au marché de l'art. Enquête sur le phénomène des "antiquités du sang".
Egypte, Syrie, Libye ou Irak : ces antiquités proviennent directement des zones de conflit. On les appelle les "antiquités de sang". Depuis le début de la crise COVID-19, ces antiquités circulent de plus en plus sur les réseaux sociaux.
Ici, à Alep, des pillards s'apprêtent à extraire une mosaïque d'un site ancien...
Pour cet archéologue, s'il n'y a pas forcément de sang sur ces pièces, elles restent totalement illégales...
Les marchandises se retrouvent ensuite sur des sites commerciaux et s'invitent même sur les grands marchés européens de l'art.
Deux jeunes chercheurs en archéologie traquent ces antiquités depuis de nombreuses années.
Ils ont fabriqué une carte avec toutes les œuvres volées qui se retrouvent chez les marchands d'art
La recherche de biens culturels pillés pourrait bientôt être généralisée avec une application déjà utilisée pour le moment par les douanes.
En prenant une photo de l'objet, elle révèle de nombreuses informations utiles...
Selon l'Unesco, le trafic d'art est estimé entre 3 et 15 milliards d'euros par an.