Sommet de Riga : le Partenariat oriental à la peine

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Par Euronews
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Le sommet du Partenariat oriental que Riga accueille ces jeudi et vendredi est un pari risqué. L’Union européenne y retrouvera ses six partenaires de

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Le sommet du Partenariat oriental que Riga accueille ces jeudi et vendredi est un pari risqué.
L’Union européenne y retrouvera ses six partenaires de l’Est – le Bélarus, l’Ukraine, la Moldavie, la Géorgie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan – sur fond de tensions avec la Russie.
Or trois de ces pays se font de plus en plus pressants : l’Ukraine, la Moldavie et la Géorgie demandent à ce que leur vocation à adhérer à l’Union européenne soit reconnue noir sur blanc. La Lettonie, qui accueille le sommet, tente de les faire patienter. Pour l’ancienne présidente Vaira Vike-Freiberga, ce n’est pas là l’essentiel.

“ Indépendamment de l’Union européenne, la lumière au bout du tunnel devrait être ce à quoi ressemble un pays et comment il se porte, dans notre propre intérêt. L’Europe peut être la cerise sur le gâteau, mais le gâteau, c’est ce que vous faites vous-mêmes “, assure-t-elle.

Si les visas ont été supprimés pour les Moldaves qui souhaitent voyager en Europe, Bruxelles estime que l’Ukraine et la Géorgie ne sont pas encore prêtes.

“ Nous nous sentons à la maison, commente Oleh Rybachuk, ancien vice-Premier ministre ukrainien, nous sommes sur la même ligne, avec les mêmes valeurs, la même vision sur beaucoup de sujets. Mais la société civile ukrainienne n’adhère pas aux tentatives du gouvernement actuel de faire du chantage à l’Union européenne en demandant plus que ce qu’il devrait avoir. “

Pour le Bélarus et l’Arménie, qui sont proches de la Russie, pas question d‘évoquer dans la déclaration finale une agression de la Russie en Ukraine. Jānis Urbanovičs, député letton de la minorité russophone estime quant à lui que Moscou aurait dû être invité au sommet en tant qu’observateur.

“ Je comprends très bien la position russe car la Russie observe avec beaucoup d’attention ce qui se passe à ses frontières “, plaide-t-il.

L’Ukraine, la Géorgie et la Moldavie disent vouloir lancer une initiative diplomatique si le sommet de Riga ne s’avère pas assez ambitieux. Kiev pourrait même ne pas signer la déclaration finale, ce qui signifierait un échec du partenariat oriental.

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