Manifestation à Bruxelles pour dénoncer les difficultés face à la hausse du coût de la vie.
Hausse des prix alimentaires, des factures énergétiques exorbitantes et de la frustration à l'encontre des responsables politiques et des employeurs. Ces mots d'ordre ont rassemblé mercredi environ 10 000 Belges dans les rues de Bruxelles.
Habillés de vert, de bleu ou de rouge, aux couleurs des trois principaux syndicats du pays, la colère était palpable parmi les manifestants qui demandent des mesures immédiates.
"Ça fait 23 ans que je travaille, et c'est la première fois que j'ai difficile comme maintenant", explique Ludovic avant le départ de la manifestation.
"On doit se battre contre les prix élevés de l’énergie et le coût de la vie en général, parce que ça devient vraiment très pénible", s’emporte Béa, présente dans la foule.
L'augmentation du pouvoir d'achat était sur toutes les lèvres. Les manifestants veulent modifier une loi de 1996 sur le bien-être au travail pour permettre aux syndicats de négocier des augmentations.
Miranda dénonce la complexité du paysage politique belge et ses nombreux niveaux de pouvoir qui limitent, selon elle, les capacités d’action. "Il y a différents types de gouvernement et ils ne font rien, ce n'est pas normal, ce n'est pas acceptable."
Ce rassemblement dans la capitale belge pourrait devenir le coup d’envoi d’un hiver de mécontentement. Une grève générale est prévue en novembre.