Malgré un entretien avec le Premier ministre ce lundi, Marine le Pen confirme sa volonté de censurer le gouvernement si le budget reste “en l’état”.
Plus d’une heure de discussions, pour qu’au final, rien ne change. À la sortie de son entretien avec le Premier ministre, Marine Le Pen estime que Michel Barnier reste “campé sur ses positions”.
La cheffe de file des députés RN maintient la pression et assure que si le budget reste “en l’état” elle votera la censure.
"Le petit discours, la petite musique reprise par l’intégralité des médias et diffusée directement de Matignon, consistant à dire : “Vous vous rendez compte, si jamais ce budget est refusé, s’il y a une censure, cela va être dramatique, ça va être le chaos, la chienlit, etc. Si ce budget ne passe pas, ce sera le budget de l’année dernière qui s’appliquera, et il est moins mauvais que celui-là", a réagi Marine le Pen.
Une position qualifiée de “complètement irresponsable” par Gabriel Attal, patron du groupe macroniste à l'Assemblée.
"On ne joue à pile ou face avec l'avenir du pays", a-t-il déclaré aux journalistes.
Cette semaine, le locataire de Matignon reçoit les différents chefs de groupes parlementaires dans l’espoir de trouver un compromis sur le budget et éviter qu’une motion de censure ne fasse tomber le gouvernement dans les prochaines semaines, ce qui ouvrirait une nouvelle étape de la crise politique tricolore.