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Bruxelles, je t'aime ? : Vienne penche vers l'ultra-droite - Bruxelles doit-elle s'inquiéter ?

Les participants de notre talkshow bruxelloise cette semaine
Les participants de notre talkshow bruxelloise cette semaine Tous droits réservés  Euronews
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Par Stefan Grobe
Publié le
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Dans cette édition de notre talkshow bruxelloise, nous débatons les défis sécuritaires de l'UE et sa nouvelle cheffe de la diplomatie, la situation politique en Autriche et les derniers changements du paysage médiatique international.

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Après 100 jours en fonction, le chef de l'OTAN Mark Rutte s'est exprimé cette semaine devant le Parlement européen. À l'ordre du jour : la guerre Russie-Ukraine ainsi que les troubles en Syrie et au Proche-Orient. Pour l'Europe, c'est désormais Kaja Kallas qui est responsable de ces défis : Elle est la cheffe de la diplomatie européenne et le nouveau visage de l'UE sur la scène internationale. L'enjeu est de taille - l'ancienne Première ministre estonienne est-elle à la hauteur de cette mission ?

C'est ce dont parlent aujourd'hui nos invités : Raoul Delcorde, ancien ambassadeur de Belgique et professeur à l'Université Catholique de Louvain, Camille-Cerise Gessant, rédactrice en chef adjointe chez Agence Europe et Kait Bolongaro, rédactrice en chef Europe chez MLex.

Dans son pays, certains l'appellent la « Dame de fer estonienne ». Et la Russie a placé il y a un an celle qui était alors chef du gouvernement sur une liste de personnes recherchées parce qu'elle s'était engagée à faire disparaître les monuments de guerre de l'époque soviétique dans le pays balte.

Kallas hérite désormais d'un poste qui a été fortement critiqué ces dernières années. Certains l'ont même qualifié de « poste le plus inutile » de l'UE.

Mais sa réputation de dure pourrait l'aider à relever les défis urgents auxquels l'Europe est confrontée : la guerre entre l'Ukraine et la Russie et les éventuels pourparlers de paix ; les nouvelles relations avec le régime naissant en Syrie ; les incertitudes concernant l'administration Trump et les partenaires imprévisibles d'Ankara à Pékin en passant par Jérusalem.

Autre sujet : Le chancelier autrichien par intérim Alexander Schallenberg s'est rendu à Bruxelles cette semaine pour tenter de limiter les dégâts. Il s'agissait d'apaiser les inquiétudes de l'UE quant à une dérive de Vienne vers l'ultra-droite, si l'extrême droite et les conservateurs devaient effectivement former un nouveau gouvernement sous Herbert Kickl.

Kickl serait le premier chancelier d'extrême droite de la Deuxième République. Mais, selon Schallenberg, il y aura une coalition, et celle-ci imposera déjà des limites à Herbert Kickl.

Alors, Schallenberg a-t-il raison ? Cette inquiétude bruxelloise est-elle donc exagérée ?

Finalement, les participants discutent les derniers changements du paysage médiatique international. Celui-ci a été secoué cette semaine par l'annonce de META, la société mère de Facebook, de ne plus procéder à un fact checking aux Etats-Unis.

Les critiques estiment que cela ouvre encore plus la porte à la désinformation et craignent une pression supplémentaire sur les médias traditionnels, y compris en Europe.

Qu'en est-il de la confiance des gens dans ces médias traditionnels, dont Euronews fait aussi partie ? Une étude de l’Union Européenne de Radio-Télévision vient de révéler que 6 personnes interrogées sur 10 se méfient de la plupart des informations et que 40% évitent activement les informations.

Comment les médias traditionnels peuvent-ils survivre dans ce contexte ? Quels sont les défis ?

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