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Vous battriez-vous pour défendre les frontières de l'UE ? Répondez à notre sondage

Des soldats s'entraînent sur un terrain d'entraînement près de Kupiansk, dans la région de Kharkiv, en Ukraine.
Des soldats s'entraînent sur un terrain d'entraînement près de Kupiansk, dans la région de Kharkiv, en Ukraine. Tous droits réservés  AP Photo
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Par Leticia Batista Cabanas & Evi Kiorri
Publié le
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Êtes-vous prêt à vous battre pour les frontières de l'Europe ? Alors que les risques de guerre augmentent, comment l'Union européenne se prépare-t-elle à un conflit militaire direct d'ici à 2026 ? Répondez à notre sondage ci-dessous.

Alors que la guerre en Ukraine se poursuit, près de quatre ans après le début de l'invasion russe, la question de l'implication de l'Union européenne et des alliés occidentaux se pose de plus en plus.

Le jeudi 11 décembre, le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a averti que la Russie intensifiait sa campagne de guerre contre l'Europe, et non plus seulement contre l'Ukraine. "Nous devons nous préparer à une guerre de l'ampleur de celle qu'ont connue nos grands-parents ou nos arrière-grands-parents", a-t-il déclaré dans un discours prononcé en Allemagne. Et pour cause, Moscou a été régulièrement accusée de faire voler des drones au-dessus des espaces aériens de pays européens.

Lors du sommet de l'Otan qui s'est tenu à La Haye en juin dernier, les alliés ont décidé de consacrer, chaque année, 5 % de leur PIB à la défense d'ici à 2035. Une mesure qui vise à renforcer l'armée de l'Alliance et à se préparer à d'éventuels conflits, que ce soit avec la Russie ou d'autres pays.

Entre-temps, l'Union européenne a déjà mis en œuvre des mécanismes visant à renforcer la défense et la préparation, comme le "Schengen militaire", plan de l'UE visant à permettre aux troupes et aux équipements militaires de se déplacer rapidement entre les États membres en réduisant les formalités administratives. Le programme SAFE, plan de l'UE visant à stimuler la production et l'acquisition conjointes de matériel de défense au moyen de prêts garantis par l'UE, a également été adopté.

Pression mise sur la Russie

Pour tenter de faire fléchir Moscou et de mettre un terme à cette agression, l'Union européenne a également décidé, le 11 décembre dernier, d'immobiliser, pour une durée indéterminée, des avoirs russes gelés d'une valeur de 210 milliards d'euros (185 milliards d'euros détenus par Euroclear en Belgique et 25 milliards d'euros détenus dans des banques d'autres États membres).

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a salué cette mesure, qui envoie, selon elle, un signal fort à la Russie. "Tant que cette guerre d'agression brutale se poursuivra, les coûts pour la Russie continueront d'augmenter", a-t-elle assuré.

L'UE tente ainsi de montrer qu'elle a encore du pouvoir. "Il s'agit d'un message fort adressé à l'Ukraine. Nous voulons nous assurer que notre voisin devienne encore plus fort sur le champ de bataille et à la table des négociations", a ajouté Ursula von der Leyen.

Désormais, les 210 milliards d'euros d'avoirs gelés ne peuvent être débloqués que par une majorité qualifiée d'États membres de l'UE. En outre, le déblocage de ces avoirs est subordonné à l'arrêt de la guerre en Ukraine par la Russie et au versement de réparations, exigences que le Kremlin a refusées jusqu'à présent.

Êtes-vous prêts à entrer en guerre ?

Mais si l'UE et l'Otan se sont donc engagés dans ce conflit, reste à savoir ce que pensent les citoyens européens : seriez-vous prêts à entrer en guerre ?

Nous avons besoin de votre point de vue. Faites entendre votre voix et participez à la conversation ! Dites-nous ce que vous pensez de la guerre en Europe, de l'importance stratégique de la défense des frontières de l'UE et de la préparation des citoyens européens à un éventuel conflit.

Notre sondage est anonyme et ne prend que quelques secondes. Les résultats figureront dans toute la couverture d'EU.XL, dans des vidéos, des articles et des bulletins d'information, et contribueront à façonner nos reportages sur la manière dont l'Europe peut se défendre contre la Russie et d'autres menaces d'ici à 2030.

Sondage : êtes-vous prêt à entrer en guerre ?
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