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Les suisses rejettent la réforme sur la biodiversité

Les suisses ont voté "non" au référendum sur la biodiversité ce dimanche 22 septembre.
Les suisses ont voté "non" au référendum sur la biodiversité ce dimanche 22 septembre. Tous droits réservés Peter Schneider/' KEYSTONE / PETER SCHNEIDER
Tous droits réservés Peter Schneider/' KEYSTONE / PETER SCHNEIDER
Par euronews avec AP
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Cet article a été initialement publié en anglais

Appelés à voter par référendum, les Suisses se sont prononcés contre le projet de protection des écosystèmes de leur pays.

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Les suisses ont largement rejeté ce dimanche le projet de réforme sur la biodiversité de leur pays. Les projections publiées à la fermeture des bureaux de votes établissent que l'initiative a été rejetée par près de 66% des électeurs et la quasi intégralité des cantons.

Une réforme jugée trop coûteuse

Intitulée "Pour l’avenir de notre nature et de nos paysages", le projet de réforme visait une meilleure protection de la nature, des paysages et des sites historiques de l'État helvétique, en augmentant la superficie totale allouée aux espaces verts non touchés par le développement humain.

L'enthousiasme initial est retombé après l'annonce du financement du projet, évalué à plus de 400 millions de francs suisses supplémentaires par an, alors que le gouvernement fédéral suisse consacre actuellement environ 630 millions de francs (706 millions de dollars) par an à la biodiversité.

L'initiative prévoyait également d'interdire la construction de nouvelles lignes de chemin de fer à travers les prairies mise en réserve.

"L'adoption de l'initiative sur la biodiversité limiterait considérablement la production (durable) d'énergie et de denrées alimentaires, restreindrait l'utilisation des forêts et des zones rurales à des fins touristiques et rendrait la construction plus coûteuse", explique la campagne en faveur du "non" sur son site web. "OUI à la biodiversité, mais NON à l'initiative pour une biodiversité extrême."

Diminution des ressources naturelles

Les partisans de l'initiative, quant à eux, soulignent la diminution des ressources naturelles en Suisse et les menaces qui pèsent sur les abeilles, les grenouilles, les oiseaux, les mousses et d'autres espèces sauvages. Ils affirment que les espaces verts protégés sont "le principal capital touristique" et qu'un plus grand nombre d'entre eux soutiendrait les économies locales.

"Une nature diversifiée garantit la pureté de l'air, la potabilité de l'eau, la pollinisation, la fertilité des sols et l'approvisionnement en nourriture. Mais en Suisse, la biodiversité souffre. Un tiers des espèces végétales et animales sont menacées ou ont déjà disparu". déplore un comité qui soutient l'idée.

Un taux d'espèces menacées parmi les plus élevées

La Suisse, bien que réputée pour ses lacs immaculés et ses majestueux sommets alpins, ne protègerait pas suffisamment ses milieux naturels, selon l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), qui pointe que seulement 13,4 % du territoire alpin a été consacré à la conservation de la biodiversité l'année dernière.

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui a produit une étude comparative des menaces pesant sur la vie végétale et animale classe la Suisse parmi les quatre pays ayant le taux le plus élevé d'espèces menacées dans les huit catégories de faune et de flore.

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