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COVID-19 : les personnes vaccinées courent moins de risques de décès, selon une étude

Un employé prépare des seringues contenant le vaccin Moderna COVID-19
Un employé prépare des seringues contenant le vaccin Moderna COVID-19 Tous droits réservés  AP Photo
Tous droits réservés AP Photo
Par Marta Iraola Iribarren
Publié le
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Selon une nouvelle étude, les adultes ayant reçu au moins une dose du vaccin COVID-19 présentent un risque plus faible de décès, quelle qu'en soit la cause.

Selon une nouvelle étude, les personnes ayant reçu au moins une dose d'un vaccin à ARNm COVID-19 présentent un risque plus faible de décès, toutes causes confondues, que les personnes non vaccinées. Les résultats indiquent que, loin d'augmenter les risques à long terme, ces vaccins sont associés à une réduction de la mortalité sur une période de quatre ans -depuis le pic de vaccination en 2021.

Dans l'Union européenne, plus de 976 millions de doses de vaccin COVID-19 avaient été administrées en février 2023, selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), et les programmes se sont poursuivis depuis avec des dizaines de millions de doses de rappel supplémentaires chaque saison.

L'étude, qui a porté sur 28 millions d'adultes français âgés de 18 à 59 ans, a révélé que les personnes vaccinées avaient un risque de décès par COVID-19 grave inférieur de 74 % et un risque de mortalité toutes causes confondues inférieur de 25 %.

Les chercheurs ont déclaré que le risque de mortalité plus faible était dû en partie à une forte protection contre les maladies graves, les adultes vaccinés étant beaucoup moins susceptibles de mourir de l'infection. Ils ont également suggéré que la diminution des complications liées au COVID-19 long pouvait contribuer à la réduction globale du nombre de décès.

La recherche a été menée par Epi-Phare, un groupement d'intérêt scientifique supervisé par l'Agence nationale française de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), et la Caisse nationale française d'assurance maladie. L'équipe a conclu qu'un lien de causalité entre la vaccination ARNm et la surmortalité à long terme semble désormais hautement improbable.

Utilisant les données du Système national de données de santé français, l'étude a inclus 22,7 millions de personnes vaccinées entre mai et octobre 2021, et 5,9 millions de personnes non vaccinées au 1er novembre 2021, qui ont été suivies pendant une durée médiane de 45 mois.

Cette étude est la plus importante à ce jour pour ce qui est de l'innocuité à long terme des vaccins à ARNm COVID-19 dans la population générale adulte. Les participants n'avaient pas plus de 59 ans, ce qui signifie que les résultats ne s'appliquent pas directement aux groupes plus âgés, les plus exposés au risque de COVID-19.

Au cours des quatre années de suivi, 98 429 décès, toutes causes confondues (0,4 %), ont été enregistrés chez les personnes vaccinées, contre 32 662 (0,6 %) chez les personnes non vaccinées. Les auteurs n'ont constaté aucune augmentation des décès dus au cancer, aux maladies cardiovasculaires, aux blessures accidentelles ou à toute autre cause majeure ; dans chaque catégorie, les personnes vaccinées présentaient des taux de mortalité égaux ou inférieurs à ceux des personnes qui n'avaient pas été vaccinées.

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