Elle est à la fois, l'ancêtre de l'aéronautique, l'un des modes de transport les plus sûrs et une attraction touristique partout dans le monde. Nous empruntons une montgolfière pour découvrir le désert de Dubaï au lever du jour. Un faucon pèlerin se joint à nous.
Le jour se lève sur le désert de Dubaï. Notre ballon est rempli d'air chaud et notre pilote s'apprête à nous faire décoller. Nous lui demandons comment on pilote cet engin.
"Ce que je dis toujours, c'est que 80% de mon travail, c'est la météo," explique Peter Kollar, cofondateur et pilote responsable chez Balloon Adventures Dubai.
"Voler avec Mère Nature"
"Avec de bonnes conditions météo, mon travail est relativement simple," poursuit-il. "Le vol en montgolfière, c'est vraiment du vol pur parce qu'on doit utiliser ce que nous donne Mère Nature : c'est elle qui dit qu'à 4000 pieds, je vais à l'est ; à mille pieds, je vais à l'ouest," fait-il remarquer.
Le contraste du désert et des oasis
Puis en désignant le panorama, il ajoute : "C'est une région magnifique parce c'est un mélange de désert vierge avec la Réserve naturelle du Désert de Dubaï et d'oasis vertes : ce qui donne un beau contraste, c'est incroyable ; regardez les ombres sur les dunes de sable aux premières heures du jour, c'est splendide," s'enthousiasme-t-il.
Un rapace parmi les passagers
Ce qui rend cette aventure unique, c'est la présence à bord d'un drôle de passager : Ghost, un faucon pèlerin.
Dylan Freeman, maître fauconnier au sein de la même entreprise, nous explique : _"Le faucon pèlerin, c'est l'animal le plus rapide sur Terre : il a été constaté qu'il peut voler à 389 km/h en piqué." _
"À mille mètres d'altitude, il peut voir un pigeon qui se trouve à 4 km de distance, donc il va se placer juste au-dessus de lui, puis replier ses ailes et voler en piqué pour l'attraper en un éclair," indique-t-il.
"Ce qu'on essaie de reproduire [lors du vol], c'est qu'on fait planer le faucon à côté de nous : c'est le seul endroit au monde où vous pouvez voler avec des faucons," affirme-t-il.
Après un tour dans les airs, il est déjà temps de redescendre sur Terre. L'atterrissage se fait en douceur : "un cas d'école des manuels de pilotage," estime Dylan Freeman.