Hollande: Ma vision de la France dans 10 ans

Hollande: Ma vision de la France dans 10 ans
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Par Euronews
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Cela devait être un dîner “off”, une rencontre avec une centaine de journalistes français et étrangers, sans micros ni caméras.
Mais François Hollande a voulu libérer lui-même les présents de la promesse du silence. C‘était la première fois, jeudi 18 juillet, qu’un président de la République française acceptait l’invitation de l’Association de la presse présidentielle pour un rassemblement convivial à l’extérieur de l’Elysée. Il a profité de l’occasion pour confirmer son rôle de réformiste et décrire sa vision de la France dans 10 ans.
«Je pense qu’elle doit être une France plus souveraine. La France n’est pas souveraine aujourd’hui, puisqu’elle peut être menacée par les marchés. Elle ne peut pas être entamée ou vulnérable si elle veut avoir une influence dans le monde». Cette souveraineté et cette indépendance passent par un dynamisme économique retrouvé, a fait valoir François Hollande. «Or l’impression que nous avons aujourd’hui, c’est que nous ne sommes pas un pays dynamique», a estimé le chef de l’Etat. «Il faut remettre de l’innovation, de l’invention, de la production» et faire porter l’effort sur l’appareil productif.
Il a réaffirmé le ton optimiste déjà démontré dans son entretien télévisé du 14 juillet : “Nous sommes sortis de la crise de la zone euro” qui battait son plein l‘été dernier et “on sait qu’il ne se passera rien de grave cet été”. Après deux trimestres de croissance négative “nous sommes sortis de la récession”, a-t-il maintenu “même si la phase de croissance ne viendra pas avant 2014”.
« Sans doute les élections allemandes peuvent-elles avoir des conséquences sur un certain nombre de mesures qui peuvent soutenir la demande intérieure (en Allemagne) mais qui n’auront d’effet qu’au début de 2014 », a-t-il expliqué.
Interrogé sur ses adversaires potentiels pour la présidentielle de 2017, M. Hollande a jugé qu’il était “beaucoup trop tôt” pour en parler. “Je ne me préoccupe pas de ce qui se passe dans l’autre camp et dans mon camp personne ne prépare la présidentielle”, a-t-il en tout cas assuré. Et comme un avertissement à ceux qui s’impatienteraient dans sa majorité, il a rappelé que “la meilleure façon de se préparer c’est d‘être loyal et d‘être le meilleur à son poste”.
Quant à la question des vacances, “c’est un sujet qui me fâche”, a-t-il reconnu, rappelant que l’an dernier, en partant “quelques jours” c‘était comme s’il avait commis un “impair”. Mais l’important en fin de compte, “c’est de faire une rentrée avec des nouvelles idées, des nouvelles propositions”, a fait valoir le président, restant mystérieux sur son lieu de villégiature cet été.

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